Chapter 527 - Revision Interface

Hunter Academy Revenge Of The Weakest

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Chapitre 527 117.9 - Deuxième Mission

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<h1>Chapitre 527 117.9 - Deuxième Mission</h1> <p>Chapitre 527 117.9 - Deuxième Mission</p> <p>Les pupilles du Maire se dilatèrent démesurément sous le choc des révélations d'Astron, sa morgue initiale commençant à se fissurer comme un masque de porcelaine. « Mensonge éhonté ! » vociféra-t-il d'une voix rauque où perçait un désespoir mal contenu. « Bluff pathétique ! Tu t'imagines vraiment m'intimider avec tes vaines menaces ? Ton compte est bon, Astron ! »</p> <p>Comme orchestré par un metteur en scène invisible, la porte du bureau s'ouvrit dans un grincement sinistre, livrant passage à une escouade d'hommes au visage buriné - des brutes lourdement armées, les muscles tendus par une détermination meurtrière. Leur encerclement fut aussi rapide qu'efficace, les canons de leurs armes braqués sur Astron avec une précision chirurgicale. Parmi ces sbires, deux silhouettes se détachaient par leur aura écarlate, trahissant leur statut d'Éveillés de haut rang.</p> <p>Une grimace triomphante déforma les traits du Maire tandis qu'il observait la scène. « La partie est jouée ! Plus aucune échappatoire possible pour toi. »</p> <p>Pourtant, Astron demeurait d'un calme olympien, son regard parcourant le cercle de ses agresseurs avec une indifférence troublante. Un soupir teinté de lassitude s'échappa de ses lèvres. « Dommage, murmura-t-il avec une sincérité qui glaça l'assemblée. Je t'avais pourtant averti. »</p> <p>Avant que le Maire ne puisse répliquer, un phénomène contre-nature capta son attention. Les ombres murales se mirent à palpiter comme des membranes vivantes, serpentant le long des parois pour enlacer Astron dans une étreinte ténébreuse. Les hommes d'armes échangèrent des regards perplexes, leurs doigts hésitant sur les détentes, incapables de comprendre la scène surréaliste qui se jouait sous leurs yeux.</p> <p>Puis, en un battement de cils, Astron s'était volatilisé.</p> <p>Les ténèbres l'avaient englouti tout entier, ne laissant derrière elles qu'un vide spectral. La pièce tomba dans un silence de cathédrale, seulement troublé par le souffle rauque des mercenaires désorientés.</p> <p>Le teint du Maire vira à la cendre tandis qu'il fixait l'espace désert où Astron se tenait instants auparavant. « Qu... Qu'est-ce que... », balbutia-t-il, sa voix brisée par l'incompréhension.</p> <p>L'un des Éveillés, le visage décoloré par la stupéfaction, inspecta méticuleusement la zone de disparition. Aucune trace, aucune rémanence énergétique - juste le néant.</p> <p>« Évanoui », constata-t-il d'un ton sec, visiblement déstabilisé. « Pure et simple disparition. »</p> <p>La mascarade triomphale du Maire se métamorphosa en une expression de terreur primitive. Son plan parfait, son piège infaillible - réduits à néant. La réalité cruelle s'imposa à lui : il avait dramatiquement sous-estimé son adversaire.</p> <p>L'atmosphère devint suffocante tandis que les hommes échangeaient des regards chargés d'appréhension. Pour la première fois de sa carrière politique, le Maire restait coi, terrassé par l'ampleur de son erreur stratégique.</p> <p>Celia, muette jusqu'alors, retrouva difficilement l'usage de la parole. « Père... », souffla-t-elle d'une voix étranglée par l'angoisse. « Quelle... quelle est la suite ? »</p> <p>Le regard affolé du Maire parcourut frénétiquement la pièce, cherchant désespérément une solution à ce cauchemar devenu réalité. Mais seule persistait l'amère vérité qu'Astron avait imprimée dans l'air avant de disparaître.</p> <p>Dehors, Shange Town continuait son existence insouciante, ignorante du séisme qui venait d'ébranler ses fondations. Mais dans l'antre du pouvoir, les germes de la rétribution avaient été semés - il ne restait plus qu'à attendre la moisson.</p> <p>*******</p> <p>Glissant à travers les ombres à distance sécuritaire du bureau municipal, je laissais mon esprit reconstituer le puzzle complexe qui m'avait conduit à ce point culminant. Tout avait pris forme lorsque j'avais découvert cette masure décrépite en périphérie urbaine - le dernier refuge d'Abigail Carpenter.</p> <p>Dès le seuil franchi, l'atmosphère m'avait saisi : l'âcre odeur de poussière et de désespoir, les vestiges d'un lit de fortune, les vêtements miteux éparpillés - autant de témoins silencieux d'une adolescence volée.</p> <p>Mais une découverte plus troublante encore avait capté mon attention.</p> <p>Cette cabane n'avait pas abrité que la jeune fille. Mes [Yeux] percevaient d'autres présences spectrales - multiples, diffuses, mais indéniables. Comme si des forces antagonistes s'étaient livré bataille dans cet espace confiné, imprégnant les murs d'une noirceur résiduelle.</p> <p>La révélation ultime était survenue lors de ma surveillance du couple en ville. L'énergie détectée alors transcendait le simple flux vital - c'était une puissance corrompue, distordue par des émotions destructrices. Un écho déformé de ce que j'avais perçu dans la cabane, mais chargé d'une malignité inédite.</p> <p>'Ressemblant à Sylvie, mais fondamentalement différente', avais-je noté mentalement.</p> <p>Cette énergie était un indice capital - la signature spirituelle d'une âme brisée par des souffrances indicibles.</p> <p>L'aura de Sylvie se rattache directement au [Premier Seigneur]. Sa marque distinctive est l'[Autorité du Premier Seigneur].</p> <p>Un Pouvoir Divin.</p> <p>Une essence supérieure à la mana commune.</p> <p>Dès lors, quelle interprétation donner à cette énergie similaire mais inversée ?</p> <p>La réponse s'imposait avec une logique implacable.</p> <p>L'antithèse du Divin.</p> <p>Si le Pouvoir Divin émane des cieux, cette force procède des abysses - l'envers du sacré.</p> <p>L'essence des ténèbres, le souffle de la mort.</p> <p>C'est alors que la pleine compréhension m'était apparue : une Résonance Persistante, ce phénomène où les traumatismes extrêmes enchaînent une âme au plan matériel au-delà de la mort.</p> <p>Le journal intime avait fourni la pièce manquante. Les mots naïfs d'Abigail Carpenter dessinaient pourtant un portrait poignant de son existence avant l'horreur. Ses entrées, emplies d'amour filial et de joies simples,</p> <p>n'étaient pas littérairement sophistiquées - elle n'était qu'une campagnarde tenant un journal pour parfaire son orthographe. Mais pour un œil averti, chaque ligne criait la vérité.</p> <p>Bien qu'elle n'ait jamais explicitement décrit son calvaire, les indices transparaissaient dans sa manière de relater l'ostracisme subi par sa famille.</p> <p>Puisqu'elle avait consigné ses sentiments à l'époque, j'avais pu reconstituer la chronologie des événements.</p> <p>Et l'absence totale de descendants Carpenter attestait de l'éradication complète de cette lignée.</p> <p>Le puzzle s'assemblait avec une logique macabre : Abigail avait été séquestrée, torturée, brisée par la cruauté d'une ville entière. Son désespoir, sa terreur, son sentiment de trahison avaient scellé son esprit à ces lieux, engendrant le fléau qui rongeait désormais Shange.</p> <p>Mais ce n'était pas qu'une malédiction - c'était une soif de justice, l'écho amplifié des souffrances infligées qui réclamait réparation.</p> <p>Pas simplement une terre mourante, mais une âme en peine enchaînée à son passé traumatique.</p> <p>'Les morts ligotés par leurs passions.'</p> <p>Étrangement parallèle au cas de la Mine de Pierre de Mana.</p> <p>Toujours les victimes d'injustice à l'origine de ces phénomènes.</p> <p>Du haut de mon observatoire sur le toit le plus élevé de Shange, je contemplais le paysage nocturne.</p> <p>La ville baignait dans une fausse quiétude, ses champs jadis fertiles maintenant stériles sous l'effet de la résonance maléfique. L'air lui-même semblait chargé d'une attente oppressante, comme si la cité retenait son souffle avant la tempête.</p> <p>'Cette ville mérite son châtiment', songeai-je, le regard glacial.</p> <p>La vérité était limpide : les habitants avaient été complices par action ou indifférence, et en récoltaient aujourd'hui les fruits amers.</p> <p>Un groupe de jeunes déambulait dans une rue basse, leurs rires faux résonnant bizarrement dans la nuit. Leur insouciance de façade ne pouvait masquer la souillure qui entachait leurs auras - ces étaient probablement les mêmes bourreaux qui avaient torturé Abigail.</p> <p>'Ils font partie du problème.'</p> <p>Ma colère bouillonnait difficilement contenue.</p> <p>Car cela réveillait ce souvenir.</p> <p>Ce jour où elle aussi avait péri de la même manière, victime de cette même cruauté grégaire.</p> <p>'Tes dernières émotions... Étaient-elles identiques à celles de cette fille ?' Cette terreur absolue, ce sentiment d'abandon - n'étaient-ils pas jumeaux ?</p> <p>Nul doute possible. Et devant ce spectacle, comment rester impassible ?</p> <p>D'un souffle maîtrisé, je sortis ma montre connectée et établis un canal sécurisé vers le QG. Mes doigts volèrent sur l'interface tandis que je rédigeais mon rapport final, anticipant déjà les prochaines étapes.</p> <p>À : QG</p> <p>De : Astron Natusalune</p> <p>Objet : Conclusion de l'enquête sur Shange Town</p> <p>Mission accomplie.</p> <p>Synthèse : L'origine du fléau affectant Shange Town a été identifiée comme une Résonance Persistante générée par l'esprit d'Abigail Carpenter, jeune fille victime de sévices atroces et liée à ce lieu par son traumatisme irrésolu. La malédiction constitue une matérialisation de sa souffrance, ayant contaminé les sols et anéanti l'économie locale.</p> <p>Recommandations : Compte tenu de la nature particulière de cette malédiction, une intervention directe s'avère nécessaire pour apaiser l'esprit ou neutraliser l'énergie résiduelle. La communauté locale porte une responsabilité collective dans les événements ayant conduit à cette situation. Mesures complémentaires requises pour traiter les causes profondes et prévenir toute récurrence.</p> <p>Le rapport détaillé est joint en annexe.</p> <p>En attente de directives supplémentaires.</p> <p>Astron Natusalune</p> <p>Le message envoyé, je savais qu'il provoquerait des remous en haut lieu. Cette mission-test visait à évaluer ma capacité à naviguer dans ces zones grises où le mal se niche dans l'âme humaine plutôt que dans des entités clairement identifiables.</p> <p>'Mais d'abord, rendons-nous auprès d'elle.' Sur cette pensée, j'entamai ma progression furtive. Il était temps de me recueillir sur la tombe de la jeune martyre.</p>