Chapter 752 - Revision Interface
Hunter Academy Revenge Of The Weakest
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**Chapitre 752 171.5 - Rattrapage**
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**Chapitre 752 171.5 - Rattrapage** « L’entraînement avec le Directeur t’a été utile ? » La question la frappa de plein fouet, au point que sa fourchette faillit glisser de ses doigts. Sa respiration se bloqua net tandis que son esprit s’emballait, cherchant désespérément une explication. *Comment peut-il savoir ça ?* Elle n’en avait parlé à personne—ni à Jasmine, ni à ses camarades, absolument personne. Le Directeur lui-même avait insisté pour que ces séances restent discrètes, et pourtant Astron en parlait avec une désinvolture exaspérante, comme si c’était un secret de Polichinelle. Ses yeux émeraude s’écarquillèrent brièvement, trahissant sa stupéfaction avant qu’elle ne parvienne à reprendre le contrôle de son expression. Elle baissa les paupières, reposant délicatement sa fourchette pour masquer son trouble. Son cœur tambourinait contre ses côtes, et bien qu’elle tentât de se calmer, le silence pesant qui régnait à table ne faisait qu’amplifier son malaise, surtout sous le regard impassible et pénétrant d’Astron. Il ne la pressait pas. Il n’en avait même pas besoin. Son silence seul suffisait—un défi muet qui lui serrait la poitrine. *Il sait. Mais comment ?* Ses doigts se crispèrent sur le rebord de la table, ses ongles s’enfonçant légèrement dans le bois tandis qu’elle luttait pour contenir sa réaction. Pourtant, même cette tentative de contrôle ressemblait à un aveu. Elle essayait de paraître impassible, mais quelque chose lui disait qu’Astron avait déjà tout compris. Lorsqu’elle releva finalement les yeux, son regard n’avait pas faibli. Ces prunelles violettes, froides et inébranlables, restaient braquées sur elle, analysant chacun de ses micro-mouvements comme un prédateur étudiant sa proie. Pendant un bref instant, Sylvie se sentit complètement mise à nu, comme si toutes les couches de protection qu’elle avait patiemment érigées autour d’elle venaient d’être balayées par une simple question. « Je... je crois, oui », finit-elle par répondre, d’une voix à peine plus qu’un murmure, fragile et hésitante. Les mots lui semblaient creux en sortant de sa bouche. « Le Directeur a été... encourageant. » Dès que le terme « encourageant » franchit ses lèvres, elle eut envie de grimacer. Cela sonnait tellement fade, tellement évasif—rien à voir avec la réalité brutale de ce qu’elle avait enduré. Ces séances avaient été éprouvantes, la poussant bien au-delà de ses limites connues. Elles l’avaient transformée, d’une manière qu’elle commençait à peine à saisir. Et pourtant, elle était incapable de l’exprimer clairement. Astron inclina légèrement la tête, son visage toujours aussi inexpressif. Rien dans son attitude ne trahissait la moindre émotion, mais il y avait quelque chose dans sa posture, dans la façon dont son attention restait irrémédiablement accrochée à elle, qui donnait à Sylvie l’impression d’être disséquée fibre par fibre sous son regard. « Vraiment... Comment as-tu su ? » demanda-t-elle enfin, d’une voix plus douce, teintée d’une curiosité mêlée de trouble. Elle détestait ce ton vulnérable, tout ce que cette question révélait de son agitation intérieure. Mais elle ne pouvait s’en empêcher—elle *devait* savoir. Astron se pencha légèrement en arrière, son maintien aussi détendu que toujours. « Une simple supposition », répondit-il d’un ton égal et mesuré. « Et il semble que j’avais raison, vu ta réaction. » Une vague de chaleur envahit les joues de Sylvie, son embarras éclatant au grand jour tandis que son esprit tourbillonnait. *Une supposition ?* La réalisation lui tordit l’estomac. Elle lui avait pratiquement servi la confirmation sur un plateau d’argent, et maintenant, elle se sentait encore plus exposée. Elle se tortilla sur sa chaise, ses mains retombant sur ses genoux qu’elle serra fermement. *Pourquoi est-ce qu’il fait toujours ça ?* songea-t-elle en mordillant l’intérieur de sa joue. *Pourquoi est-ce que j’ai toujours l’impression d’être sous un microscope, même quand c’est moi qui pose les questions ?* Son esprit s’emballa tandis qu’elle piquait distraitement son assiette, son appétit complètement évaporé sous le poids de son malaise. Elle repassa mentalement chaque instant de leur échange, chaque micro-expression, et réalisa avec amertume que cela ressemblait à une défaite silencieuse. Et pourtant, malgré la frustration qui bouillonnait en elle, elle ne pouvait nier ce petit fil d’admiration qui persistait. Le calme d’Astron était exaspérant, certes, mais indéniablement impressionnant. La façon dont il la lisait avec une telle facilité, dont il semblait maîtriser chaque interaction—c’était unique. Peu importe à quel point il la déstabilisait, Sylvie ne pouvait s’empêcher de se demander *comment* il y parvenait. Et, aussi réticente qu’elle fût à l’admettre, une partie d’elle voulait percer son mystère. Parce que dans cette sérénité inébranlable se cachait une force qu’elle ne pouvait s’empêcher d’envier. Les joues de Sylvie s’empourprèrent davantage tandis que les paroles d’Astron s’ancraient en elle. Ses mains se crispèrent sur ses genoux, ses doigts s’agitant nerveusement tandis qu’elle peinait à digérer ses mots. « Oh... », murmura-t-elle, d’une voix à peine audible. « Je... je ne voulais pas— » Il l’interrompit d’un léger mouvement de tête, son regard empreint d’une autorité tranquille. « Sylvie », dit-il, d’une voix basse mais ferme. « Tu dois être plus prudente. Ce genre de situation se reproduira—avec des personnes bien moins dignes de confiance que moi. » Les mots résonnèrent en elle, et elle baissa instinctivement les yeux, son embarras se muant en une introspection plus profonde. Ses doigts se refermèrent plus fort sur le bord de la table, le léger bourdonnement de son [Autorité] frôlant la barrière impassible de sa présence. Il n’y avait aucune malice dans son ton, juste une vérité crue qui la laissait vulnérable mais étrangement motivée. Il laissa le silence s’installer juste assez longtemps avant de reprendre. « La maîtrise de tes pouvoirs est importante », dit-il, son ton s’adoucissant imperceptiblement, « mais la maîtrise de tes émotions l’est tout autant. Si tu réagis trop ouvertement, les gens te liront et s’en serviront contre toi. » Les épaules de Sylvie se raidirent sous le poids de ses paroles. Il n’avait pas tort—il ne l’était jamais sur ces sujets—mais l’entendre ainsi, formulé si clairement, donnait l’impression que sa vulnérabilité était étalée au grand jour. Sa poitrine se serra, mêlant frustration et détermination. *Il a raison. Je ne peux pas continuer à être si transparente.* Ses doigts se resserrèrent à nouveau sur le bord de la table, mais cette fois, sa posture changea subtilement. Son dos se redressa, et lorsqu’elle releva finalement les yeux vers lui, ses prunelles émeraude scintillèrent d’une détermination nouvelle. « Tu as raison », dit-elle doucement, sa voix empreinte d’une assurance absente auparavant. « Je vais... travailler là-dessus. » Astron lui accorda un léger hochement de tête, son expression toujours impénétrable mais teintée d’une infime approbation. « Bien », dit-il simplement. « L’éveil de tes pouvoirs a déjà changé ta perception par les autres. Ta croissance est rapide, et on le remarquera—amis comme ennemis. Plus tu seras maîtresse de toi, moins ils pourront te manipuler ou te prédire. » Sylvie pinça les lèvres, ses paroles s’enfonçant plus profondément dans ses pensées. Elle en percevait la vérité, pas seulement de manière abstraite, mais dans la façon dont on la traitait déjà différemment. L’entraînement du Directeur l’avait propulsée en territoire inconnu, l’obligeant à grandir à un rythme effréné. Mais cela l’avait aussi placée sous les projecteurs—et d’autres pourraient en profiter. « Je comprends », dit-elle calmement, sa voix marquée par une résolution nouvelle. « Je ferai mieux. » Astron l’étudia un instant de plus, comme pour jauger la sincérité de sa réponse. Puis, d’un léger signe de tête, il retourna à son repas. Il n’insista pas, son calme restant immuable, mais le poids de ses mots planait entre eux, lourd de sens. Sylvie reporta son attention sur son assiette, son appétit maintenant oublié tandis que son esprit digérait leur conversation. La perspicacité d’Astron, comme toujours, était précise et sans concession, et si cela piquait de voir ses faiblesses exposées, cela attisait aussi quelque chose de plus profond—une envie de se prouver. Au Directeur. À elle-même. Et surtout, à *lui*. Sylvie reposa sa fourchette, ses doigts effleurant le bord de son plateau pour calmer ses nerfs. La sérénité d’Astron avait toujours semblé être un mur infranchissable, mais maintenant que la conversation avait glissé vers son entraînement, une étincelle de détermination s’alluma en elle. *S’il a si facilement remarqué mes changements, alors j’ai bien le droit de questionner les siens.* Elle prit une inspiration discrète, rassemblant ses pensées, avant de parler. « Astron », commença-t-elle, d’une voix douce mais stable. Ses yeux violets se levèrent vers les siens, calmes et attentifs comme toujours, bien qu’elle y perçût une lueur de curiosité. « Quel genre d’entraînement as-tu suivi pendant les vacances ? » demanda-t-elle, gardant un ton léger mais intentionnel. « Toi aussi, tu as beaucoup changé. Tout comme tu as observé mes progrès, il est difficile de ne pas remarquer les tiens. » Un instant, Astron ne répondit pas, la scrutant comme pour peser l’intention derrière sa question. Puis, il se pencha légèrement en arrière, reposant sa cuillère avec un léger clic. « Tu as remarqué, hein ? » dit-il, son ton égal bien qu’une pointe d’amusement perçât. Sylvie hocha la tête, ressentant un mélange de soulagement et de tension face à son acquiescement. « Ce n’est pas que physique », ajouta-t-elle rapidement, ses yeux émeraude se rétrécissant légèrement. « Tu es plus fort—pas seulement en puissance, mais... en présence. Tu te tiens différemment maintenant. » Les yeux violets d’Astron restèrent fixés sur elle un instant avant qu’il ne parle. « Tu t’es beaucoup améliorée », dit-il posément, sa voix portant une nuance d’approbation. Les lèvres de Sylvie esquissèrent un petit sourire à ces mots. C’était gratifiant, venant de lui, compte tenu de ses efforts durant les vacances. Mais elle n’allait pas le laisser détourner le sujet. Pas maintenant. « Contente que tu penses ça », répondit-elle, d’un ton enjoué mais déterminé. « Mais tu ne t’en tireras pas si facilement, Astron. Je t’ai posé une question sur ton entraînement. Je ne te laisserai pas l’esquiver. » Les lèvres d’Astron se incurvèrent imperceptiblement, pas tout à fait un sourire mais assez pour surprendre Sylvie. « Tu es tenace », murmura-t-il en s’adossant légèrement. *(La réponse se poursuivrait naturellement, mais le texte original s’arrête ici.)*