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Hunter Academy Revenge Of The Weakest

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Chapitre 779 - 180.3 : Confrontation féminine

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<h1>Chapitre 779 - 180.3 : Confrontation féminine</h1> <p>Le souffle de Sylvie se bloqua net dans sa gorge tandis que la scène étrange se déroulait devant ses yeux. Elle était venue vérifier l'état d'Astron, son cœur encore agité par les images brutales de la vidéo, mais au lieu de cela, elle se retrouva paralysée en bordure d'une confrontation bien plus intense et incompréhensible.</p> <p>Irina et Maya se faisaient face au centre de l'infirmerie, leurs postures raides, l'air entre elles saturé d'une tension presque tangible. Aucune ne semblait remarquer la présence de Sylvie, leur attention entièrement captivée l'une par l'autre.</p> <p>Sylvie hésita, son [Autorité] s'embrasant instinctivement, la propulsant dans le tourbillon émotionnel qui entourait les deux jeunes femmes. Ce qu'elle perçut lui serra douloureusement la poitrine.</p> <p>Les émotions d'Irina...</p> <p>Elles brûlaient avec une intensité crue, un kaléidoscope de teintes vives qui reflétaient parfaitement sa nature ardente.</p> <p>La fierté, tranchante et inflexible, irradiait comme une couronne au-dessus de sa tête.</p> <p>La jalousie, vibrante et puissante, déferlait dans son aura avec une clarté indéniable.</p> <p>L'amour, profond et passionné, tissait la trame de fond, ancrant ses émotions au cœur même de la tempête.</p> <p>Et puis il y avait cette ambition, un courant sous-jacent d'acier qui trahissait une détermination implacable.</p> <p>L'ensemble formait un spectacle étourdissant, un feu d'artifice de sentiments si violents qu'ils en coupaient le souffle. Mais ce qui frappa le plus Sylvie fut la transparence de ces émotions—absolument aucune hésitation, aucun doute. Chaque sentiment était éprouvé avec une conviction absolue.</p> <p>Puis son regard se porta sur Maya, et ce qu'elle découvrit lui glaça le sang.</p> <p>Les émotions de Maya étaient infiniment plus complexes, superposées d'une manière que Sylvie n'avait jamais rencontrée. C'était comme si deux palettes radicalement différentes coexistaient dans son aura, chacune peignant un tableau diamétralement opposé.</p> <p>La première palette était chaleureuse et rassurante :</p> <p>L'affection, une lueur douce et tendre.</p> <p>La tendresse, sincère et authentique.</p> <p>Le désir, pulsant faiblement mais indéniablement présent.</p> <p>L'anxiété, tremblant en périphérie, comme incertaine de sa légitimité.</p> <p>Mais il y avait cette seconde palette—plus sombre, plus primitive, et profondément troublante :</p> <p>La colère, un rouge profond et vibrant comme du sang frais, battant au rythme d'une vie propre.</p> <p>La jalousie, un violet si dense qu'il alourdissait l'air environnant.</p> <p>L'amour, brillant et intense, mais entrelacé de quelque chose de plus obscur, de possessif.</p> <p>Et sous tout cela, l'obsession et la folie, tourbillonnant en un mélange chaotique qui serra davantage la poitrine de Sylvie.</p> <p>Ce rouge était différent de tout ce qu'elle avait jamais vu. Ce n'était pas une simple colère—c'était vivant, prédateur, organique. Cela ressemblait à du sang en circulation, infiltrant chaque parcelle émotionnelle, teignant tout sur son passage de son rythme implacable.</p> <p>Sylvie vacilla légèrement, agrippant le chambranle de la porte tandis qu'elle tentait d'assimiler ce torrent émotionnel dévastateur. Ce n'était pas une simple altercation—c'était un choc de forces titanesques, chaque protagoniste rayonnant d'une telle intensité que la pièce semblait sur le point de céder sous la pression.</p> <p>Sa respiration s'accéléra alors que la situation devant elle devenait plus lourde, plus dangereuse à chaque seconde. L'ardeur fulgurante d'Irina était une chose, mais la présence de Maya était d'une tout autre nature—une tempête de contradictions et d'instabilité qui nouait l'estomac de Sylvie d'un profond malaise.</p> <p>Ce rouge vibrant... Ce n'était pas de la simple colère. C'était vivant, prédateur, et profondément malsain d'une manière que Sylvie ne parvenait pas à formuler. Cela palpitait au rythme de quelque chose de plus fondamental, de plus obscur, comme connecté à une pulsion non entièrement humaine. Et ce n'était pas le pire.</p> <p>La seconde palette émotionnelle de Maya, plus sombre, heurtait violemment la première, comme deux forces en lutte pour la domination. Sylvie pouvait littéralement sentir l'instabilité émaner d'elle par vagues, le conflit intérieur menaçant d'exploser à tout instant. C'était comme se tenir au bord d'un volcan en ébullition, la pression montant sans qu'on puisse prédire l'éruption.</p> <p>« Ce n'est pas normal... », songea Sylvie en avalant péniblement. La nausée provoquée par les émotions troubles de Maya était presque insupportable, lui retournant l'estomac alors qu'elle tentait de retrouver son équilibre. « Que lui arrive-t-il ? »</p> <p>Elle jeta un regard furtif vers Irina, dont les yeux ambrés perçants n'avaient pas quitté Maya. Les émotions d'Irina, bien qu'intenses, étaient stables, sa résolution claire comme du cristal. Mais Maya... Maya était une tempête incontrôlable, et Sylvie n'osait imaginer ce qui adviendrait si la palette sombre venait à la submerger complètement.</p> <p>« Devrais-je en parler au Directeur ? » La pensée émergea spontanément, et les doigts de Sylvie se crispèrent sur le chambranle. Jonathan Arcwright saurait quoi faire—il savait toujours. Mais alors que cette idée prenait racine, son regard fut attiré vers le fond de la pièce où se tenait Astron.</p> <p>Il observait Maya, ses yeux violets perçants braqués sur elle avec une froideur calculatrice. Aucune chaleur dans son expression, aucune trace de l'empathie silencieuse qu'il témoignait souvent à Sylvie. Pourtant, il y avait autre chose—une lueur de connaissance, subtile mais indéniable.</p> <p>La poitrine de Sylvie se serra davantage. " Est-ce qu'il sait ?« , s'interrogea-t-elle, ses pensées s'emballant. » Voit-il ce qui lui arrive ? Il doit bien le voir, non ?"</p> <p>Le visage d'Astron demeurait impassible, mais Sylvie le connaissait suffisamment pour reconnaître quand il analysait une situation. La manière dont son regard scrutait Maya, la légère inclinaison de sa tête—c'était comme s'il disséquait chacun de ses mouvements, chacune de ses paroles.</p> <p>« S'il sait, pourquoi ne dit-il rien ? Attend-il quelque chose ? Ou y a-t-il une raison à son silence ? »</p> <p>Ses pensées tourbillonnèrent tandis qu'elle l'observait, sa confiance en Astron luttant contre son propre doute. Il n'agissait jamais sans raison ; chaque parole, chaque décision avait son importance. S'il n'avait pas abordé l'instabilité de Maya, c'est qu'il devait y avoir une explication.</p> <p>" S'il s'agit de lui, alors...", pensa Sylvie, sa résolution se durcissant. Elle avait vu Astron à son plus bas, l'avait vu traverser des épreuves qui auraient brisé n'importe qui. Il l'avait aidée quand elle en avait le plus besoin, sa force silencieuse et ses conseils l'ayant façonnée de manière profonde.</p> <p>Elle lui faisait confiance.</p> <p>Plus encore, elle croyait en lui.</p> <p>" Je devrais d'abord lui en parler. "</p> <p>Même si ce ne serait peut-être pas maintenant, elle se promit de lui demander.</p> <p>Et ainsi, elle avait accompli la raison de sa venue.</p> <p>Il était en sécurité. Cela, elle en était certaine.</p> <p>Rassurée quant à son absence de danger immédiat, Sylvie se tourna vers la porte, ses pas lents et mesurés. La tension dans la pièce pesait sur ses épaules tandis qu'elle s'éloignait, le conflit émotionnel entre Maya et Irina continuant à bouillonner, non résolu.</p> <p>Alors qu'elle atteignait le seuil, une sensation étrange et inattendue l'envahit—un sentiment ténu mais indéniable de regret.</p> <p>" Qu'est-ce que c'est ?« , s'interrogea Sylvie, effleurant le chambranle dans un geste suspendu. Cette émotion lui rongeait la poitrine, aiguë et insistante, mais impossible à formuler.</p> <p>Le regret.</p> <p>C'était cela. Mais pourquoi ? De quoi regrettait-elle ?</p> <p>La réponse lui vint comme un murmure, doux mais implacable. » Je ne suis pas celle qui se tient à ses côtés. "</p> <p>Cette pensée la surprit, lui faisant serrer plus fort le chambranle. Elle ignorait d'où cela venait ni pourquoi cela faisait si mal, mais c'était là, pesant et inébranlable. Elle avait été la première à le remarquer, à voir sa force quand personne d'autre ne la voyait. Elle avait été celle qui se souciait, qui tentait d'aider comme elle le pouvait. Et pourtant, maintenant, elle restait en retrait, observant les autres—Irina, Maya—revendiquer la place à ses côtés.</p> <p>" Non. Arrête. " Sylvie serra les dents, enfouissant ce sentiment au plus profond d'elle-même. Ce n'était pas juste de penser ainsi. Astron avait tellement grandi, avait surmonté ses propres batailles. Il n'avait pas besoin d'elle à ses côtés. Il n'avait besoin de personne. C'était dans sa nature—calme, stable, inébranlable.</p> <p>Et pourtant...</p> <p>Sylvie secoua la tête, interrompant net cette pensée avant qu'elle ne s'enracine. Ce n'était pas le moment. Il y avait des problèmes plus urgents—comme l'instabilité dangereuse qu'elle avait perçue chez Maya, ou le choc émotionnel entre Maya et Irina qui pouvait dégénérer à tout instant.</p> <p>Elle redressa sa posture, inspirant profondément avant de franchir définitivement le seuil. L'odeur aseptisée de l'infirmerie s'estompa tandis qu'elle avançait, remplacée par le bourdonnement familier des couloirs académiques. Mais le regret persista, douleur sourde dans sa poitrine qui refusait de disparaître malgré ses efforts.</p> <p>" Je lui parlerai« , se promit-elle à nouveau, s'éloignant progressivement de la tension qu'elle laissait derrière elle. » Pas seulement à propos de Maya, mais... à propos de tout. "</p> <p>Et sur cette résolution, elle enterra son regret du mieux possible, se concentrant sur le chemin devant elle et le poids croissant des questions restant sans réponse.</p> <p>*******</p> <p>À l'opposé, dans une pièce sombre uniquement éclairée par la lueur blafarde d'un écran, un jeune homme était assis, le corps tendu comme un ressort. Ses doigts tambourinaient nerveusement sur le bord du bureau tandis que ses yeux violets brûlaient d'une intensité égale aux mots haineux griffonnés sur la photo derrière lui.</p> <p>La vidéo jouait en boucle. La même scène qu'Irina venait de voir. Mais là où sa réaction avait été inquiétude et colère pour Astron, celle de Trevor était radicalement différente—une tempête furieuse dirigée vers les commentaires inondant la section sous la vidéo.</p> <p>Les commentaires affluaient, chaque nouveau venant attiser sa fureur :</p> <p>" C'est brutal... quelqu'un devrait signaler ces étudiants de deuxième année. "</p> <p>« Astron ne se défend même pas. Est-ce qu'il va bien ? »</p> <p>« Victor Langley est un vrai salaud. Ce n'est pas la première fois qu'il fait un coup pareil. »</p> <p>« Pourquoi s'en prendre à Astron ? Il ne dérange personne. »</p> <p>BANG !</p> <p>Le poing de Trevor s'écrasa violemment contre le bureau, le bruit sec résonnant dans la pièce.</p> <p>« Bandes d'incompétents ! »</p>