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Hunter Academy Revenge Of The Weakest

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Chapitre 797 - Chapitre 184.3 : Compréhension mutuelle

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<h1>Chapitre 797 - Chapitre 184.3 : Compréhension mutuelle</h1> <p>Chapitre 797 - Chapitre 184.3 : Compréhension mutuelle</p> <p>« Qu'est-il donc arrivé à Mademoiselle Maya ? »</p> <p>Les yeux violets perçants d'Astron se verrouillèrent instantanément sur ceux de Sylvie dès qu'elle prononça ces mots, son visage impassible mais son regard si intense qu'elle en eut le souffle coupé. L'air entre eux devint soudain épais, chargé d'une tension palpable qui semblait peser sur leurs épaules.</p> <p>« Qu'est-il arrivé à Maya ? » répéta Astron avec une précision calculée, inclinant légèrement la tête dans un mouvement presque imperceptible. Son regard restait aussi aiguisé qu'une lame. « Pourquoi cette question précisément ? »</p> <p>Sylvie se redressa légèrement sur son siège, serrant plus fermement sa tasse de thé entre ses mains pour s'ancrer dans le moment présent. Elle connaissait suffisamment Astron pour reconnaître sa tactique d'évitement. Il dissimulait quelque chose – comme à chaque fois qu'il jugeait nécessaire de protéger les autres d'une vérité difficile. Mais pas cette fois-ci. Cette fois, elle ne le laisserait pas détourner la conversation avec ses manœuvres habituelles.</p> <p>Elle inspira profondément, ses doigts effleurant nerveusement le bord de sa tasse en porcelaine tandis qu'elle rassemblait son courage. « Astron, commença-t-elle d'une voix ferme mais dépourvue d'accusation. Il y a quelque chose en elle qui cloche. Quelque chose d'anormal. Je peux littéralement le ressentir. »</p> <p>Le regard d'Astron ne vacilla pas d'un pouce, mais elle capta une infime lueur dans ses pupilles – peut-être de la curiosité, ou peut-être une forme de reconnaissance muette. « Que veux-tu dire exactement par "le ressentir" ? » questionna-t-il avec une neutralité étudiée.</p> <p>Sylvie hésita, sentant les mots se coincer dans sa gorge. Elle n'avait jamais abordé ouvertement le sujet de son [Autorité] avec lui, mais elle soupçonnait qu'il en savait bien plus qu'il ne le laissait paraître. Et maintenant, plus aucune raison ne justifiait de garder le silence.</p> <p>Elle avala difficilement sa salive, serrant sa tasse jusqu'à blanchir ses jointures tout en maintenant son regard. « Je peux littéralement le ressentir dans mes fibres », affirma-t-elle simplement, sa voix stable mais teintée d'une tension sous-jacente qui trahissait son trouble.</p> <p>Les yeux violets d'Astron la transperçaient, inébranlables, comme s'il cherchait à discerner chaque nuance de ses pensées. Le silence s'éternisa entre eux, devenant presque palpable, jusqu'à ce qu'il opine finalement du chef dans un mouvement à peine perceptible.</p> <p>« Compte tenu de tes... récentes évolutions, murmura-t-il d'un ton calme mais chargé d'une gravité subtile. Il est compréhensible que tu sois capable de percevoir ce genre de choses désormais. »</p> <p>La poitrine de Sylvie se serra douloureusement. Elle s'attendait à ce qu'il l'interroge davantage, qu'il exige plus de détails, mais ses paroles contenaient une certitude silencieuse qui la prit complètement au dépourvu. Il savait – peut-être pas tout, mais suffisamment pour comprendre ce qui lui était arrivé.</p> <p>Suffisamment pour lui accorder son entière confiance.</p> <p>Astron se renversa légèrement contre le dossier de sa chaise, son regard toujours rivé sur elle avec une intensité quasi palpable. Mais Sylvie n'avait nulle intention de battre en retraite ou de changer de sujet. Pas maintenant. Pas après être allée si loin.</p> <p>Elle reposa délicatement sa tasse sur la table, ses doigts tremblant légèrement contre la porcelaine tandis qu'elle prenait une inspiration profonde. « Il y a quelque chose en elle, commença-t-elle, sa voix plus basse maintenant, comme si le poids de ses mots nécessitait une certaine retenue. Même si c'est différent de tout ce que j'ai pu rencontrer auparavant, je parviens tout de même à le saisir, dans une certaine mesure. »</p> <p>Astron garda le silence, ses yeux en amande se rétrécissant légèrement tandis qu'il l'écoutait avec attention. Il ne l'interrompit pas, ne la pressa pas d'élaborer, mais elle pouvait littéralement sentir l'atmosphère se charger entre eux.</p> <p>Les mains de Sylvie se crispèrent involontairement en poings sur la table tandis qu'elle se penchait légèrement vers l'avant. Sa voix prit une tonalité plus ferme, plus déterminée, lorsqu'elle décrivit enfin ce qu'elle ressentait. « C'est... sanglant. Assoiffé. Affamé. Et profondément inhumain. »</p> <p>Elle marqua une pause, le souffle court, se forçant à prononcer les mots qui la hantaient depuis qu'elle avait perçu cette présence pour la première fois. « Une énergie démoniaque pure. »</p> <p>Les mots restèrent suspendus dans l'air comme une épée de Damoclès, lourds de menaces implicites. Pendant un instant, l'expression d'Astron demeura inchangée, mais le subtil ajustement de sa posture – ce léger redressement de la colonne vertébrale, la façon dont ses doigts se relâchèrent presque imperceptiblement sur la table – en disait long.</p> <p>« Une énergie démoniaque », répéta-t-il, sa voix basse mais tranchante comme une lame d'acier. Son regard vacilla brièvement, comme s'il assemblait mentalement les pièces d'un puzzle complexe. « Tu en es absolument certaine ? »</p> <p>La voix de Sylvie ne trembla pas, bien que sa poitrine se serrât douloureusement. « Absolument. Et toi aussi, tu le savais, n'est-ce pas ? » questionna-t-elle, son ton devenant légèrement plus incisif, bien que ses yeux trahissent une vulnérabilité qu'elle ne parvenait pas à dissimuler.</p> <p>Il est inconcevable qu'il l'ignore. Pas avec son acuité perceptive. Il voit au travers de tout, même des vérités que les autres s'efforcent de dissimuler.</p> <p>Le regard d'Astron resta d'une stabilité à toute épreuve, ses yeux violets inébranlables tandis qu'il se renversait légèrement dans son siège. Son expression, comme à son habitude, demeurait parfaitement calme – trop calme, peut-être. Puis, après un silence qui sembla s'étirer interminablement, il hocha lentement la tête.</p> <p>« Je le savais en effet », admit-il, sa voix basse mais chargée du poids d'une vérité qu'il n'avait jamais eu l'intention de nier.</p> <p>Sylvie sentit son souffle se bloquer dans sa poitrine, ses mains se crispant involontairement sur la surface de la table. Cette confirmation ne la surprenait guère, et pourtant, un frisson glacial lui parcourut l'échine. Bien sûr qu'il savait. Il sait toujours. Mais s'il était au courant... pourquoi n'a-t-il rien entrepris ?</p> <p>« Dans ce cas... pourquoi ? » commença-t-elle, sa voix tremblant légèrement malgré tous ses efforts pour la stabiliser. « Pourquoi n'as-tu pas— »</p> <p>La main d'Astron se leva dans un geste à la fois subtil et implacable qui coupa net sa phrase en plein vol. Son regard s'adoucit imperceptiblement, mais sa voix ne laissait aucune place à la discussion lorsqu'il prit la parole. « Parce que, déclara-t-il avec une certaine solennité, il n'est pas dans mes habitudes de divulguer les affaires privées d'autrui, sauf nécessité absolue. »</p> <p>Les lèvres de Sylvie s'entrouvrirent, une réplique prête à jaillir, mais elle hésita au dernier moment. Ses paroles portaient un poids qu'elle ne pouvait ignorer, une finalité silencieuse qui apaisa quelque peu la tempête grondant dans son esprit.</p> <p>« Cependant, poursuivit Astron, son regard s'aiguisant comme une lame qu'on affûte, maintenant que tu as découvert cela par toi-même, il est préférable que je te fournisse certains éléments de contexte. »</p> <p>La poitrine de Sylvie se serra davantage encore, son cœur battant à tout rompre tandis qu'elle se préparait mentalement à ce qui allait suivre. Elle avait réclamé des réponses – elle en avait désespérément besoin – mais maintenant qu'elles étaient à portée, une partie d'elle ne pouvait réprimer l'angoisse sourde qui l'envahissait.</p> <p>Il va vraiment tout me révéler... Il était au courant depuis le début.</p> <p>La voix mesurée d'Astron la ramena à la réalité, stable et posée alors qu'il commençait son récit. « Maya n'a pas toujours été ainsi, expliqua-t-il, pesant chaque mot avec soin. Tu as pu observer son contrôle, sa maîtrise de soi. C'était sa nature profonde auparavant... Mais désormais, ce n'est plus un état naturel – c'est devenu une bataille constante qu'elle doit livrer à chaque instant. »</p> <p>La voix d'Astron demeurait calme mais empreinte d'une gravité particulière tandis qu'il poursuivait, son regard perçant comme une vrille. « Te souviens-tu de ce voyage que nous avons effectué avec le club ? Dans la région occidentale d'Uxbridge ? »</p> <p>Sylvie cligna des paupières, sentant sa poitrine se contracter tandis que ses paroles faisaient remonter à la surface des souvenirs qu'elle avait tenté d'ensevelir au plus profond d'elle-même. Le voyage dans l'Ouest d'Uxbridge – elle pouvait encore ressentir le froid glacial de cet endroit, la façon dont l'air semblait saturé d'une pesanteur étrange, comme si le sol lui-même était imprégné d'un écho sinistre.</p> <p>Ses mains se mirent à trembler légèrement, ses ongles s'enfonçant involontairement dans ses paumes tandis que les images revenaient avec une clarté troublante.</p> <p>Le métal froid des chaînes contre ses poignets, la lumière vacillante dans la grotte projetant des ombres grotesques sur les parois rocheuses. Elle se souvenait des voix des contractants démoniaques, leurs intonations cruelles et moqueuses tandis qu'ils débattaient de ce qu'ils allaient lui infliger. Et elle se souvenait d'Astron, couvert de sang et de blessures, se battant avec une détermination farouche pour l'atteindre malgré tous les obstacles.</p> <p>Il a frôlé la mort ce jour-là. Il n'a pas hésité un seul instant, n'a même pas considéré le danger. Il est simplement... venu me sauver.</p> <p>Mais les souvenirs ne s'arrêtaient pas là. La respiration de Sylvie devint plus saccadée tandis que son esprit reconstituait la suite des événements – ce qu'elle avait vu lors de leur fuite.</p> <p>Le meurtre.</p> <p>Ce n'était pas simplement l'acte en lui-même – c'était la haine brute, sauvage, dans le regard du tueur, la manière dont ses émotions avaient brûlé avec une telle intensité qu'elles avaient failli submerger son [Autorité]. Haine, folie, désespoir – un mélange toxique qui lui avait donné l'impression de suffoquer. Elle pouvait encore entendre le craquement sinistre des os, le bruit mat de la chair meurtrie, alors qu'une vie s'éteignait sous ses yeux.</p> <p>Et puis, l'absence inexplicable de Maya.</p> <p>Les yeux de Sylvie s'écarquillèrent, son souffle coupé alors que toutes les pièces du puzzle commençaient enfin à s'assembler. « Mademoiselle Maya... elle a disparu à ce moment-là », murmura-t-elle, la réalisation la frappant comme une vague glaciale.</p> <p>Le regard perçant d'Astron s'adoucit légèrement, son expression restant énigmatique mais non dénuée d'une certaine bienveillance. « Tu t'en souviens donc ? »</p> <p>« Je m'en souviens parfaitement... À l'époque, tu es venu me demander mon [Enchantement]. À ce moment précis, même— »</p> <p>La poitrine de Sylvie se serra davantage tandis que les souvenirs continuaient d'affluer, brutaux et douloureux. Elle pressa ses mains tremblantes contre la table, cherchant un point d'ancrage tandis que sa voix retrouvait peu à peu sa stabilité.</p> <p>Je me souviens... à cette époque, mon [Autorité] était encore toute nouvelle pour moi, songea-t-elle, son esprit envahi par un mélange de réflexion et de regret. Je ne réalisais même pas jusqu'où elle pouvait s'étendre ni ce que je pouvais véritablement accomplir avec. C'était comme... comme tenir quelque chose à la fois fragile et dangereux, sans savoir si je pourrais jamais le maîtriser.</p> <p>Son regard se posa à nouveau sur Astron, ses yeux violets l'observant avec une intensité presque palpable, bien qu'il ne prononçât pas un mot. Son silence avait quelque chose de réconfortant, en fin de compte, une présence stable au milieu du tourbillon de ses pensées.</p> <p>« À ce moment-là, poursuivit Sylvie, tu es venu me trouver. Tu as dit avoir besoin de mon enchantement – pour quelque chose de crucial. »</p> <p>Elle marqua une pause, ses doigts caressant machinalement le bord de sa tasse de thé refroidi tandis qu'elle revivait mentalement le poids de cet instant. « Quand tu as sollicité ma bénédiction, c'était la première fois que je me suis sentie... utile. Comme si je n'étais pas juste un poids mort. Mais simultanément, je n'ai pu me débarrasser de cette peur tenace. » Sa voix s'éteignit presque, devenant un murmure à peine audible.</p> <p>J'avais une peur bleue que tu n'ailles trop loin. Que tu ne reviennes jamais.</p> <p>L'expression d'Astron ne changea pas d'un iota, mais une lueur de compréhension sembla traverser son regard, comme s'il se remémorait lui aussi ces moments avec une parfaite clarté.</p> <p>« Mais maintenant... » La voix de Sylvie s'éteignit, ses pensées s'emballant tandis que le puzzle commençait enfin à prendre forme. Les souvenirs, les émotions, le malaise persistant – tout convergeait vers une conclusion inéluctable. Ses yeux s'écarquillèrent alors que la vérité la frappait de plein fouet, lui coupant le souffle.</p> <p>« Quelque chose a capturé Mademoiselle Maya à cette époque, n'est-ce pas ? Et tu es parti la secourir. »</p>