Chapter 939 - Revision Interface
Hunter Academy Revenge Of The Weakest
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**Chapitre 939 – 215.5 : Enfin**
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**Chapitre 939 – 215.5 : Enfin** « Mais tu ne peux pas. » La chaleur qui irradiait dans ses veines, l’euphorie de son sang encore brûlant sous sa peau, la satisfaction d’être enfin *vue*—tout s’arrêta net. Elle se figea, les muscles tendus à craquer, son souffle bloqué entre un grognement étouffé et un gémissement rauque. « Pourquoi ? » Ce simple mot trancha l’air comme une lame empoisonnée, bien plus acérée qu’il n’aurait dû l’être, chargé d’une violence sourde, d’une fureur à peine contenue. *Pourquoi ?* *Pourquoi ne pouvait-elle pas ?* Elle avait *attendu*. *Souffert*. *Crié* dans le vide. *Mouru de faim* pendant des lunes entières. Et pourtant, on osait lui dire *encore* qu’elle ne pouvait pas. *Pourquoi ?* *POURQUOI ?!* Ses ongles déchirèrent l’étoffe de son uniforme, la frustration enroulée autour de ses entrailles telle une tempête prête à tout dévaster. Elle avait *tout* vu. Absolument *tout*. Elle avait vu Irina se coller à lui, bien trop près. Elle avait vu Sylvie le dévorer des yeux, avec *ce* regard-là. Et *elles*, elles *pouvaient*. Elles avaient le droit de se tenir près de lui. De lui parler. De rire avec lui. De *le toucher*. Mais pas *elle*. On le lui *interdisait*. Elle n’avait ni forme, ni présence, ni existence en dehors des hésitations timorées de Maya. Elle était condamnée à *regarder*. Toujours *regarder*. Sa respiration devint saccadée, haletante, ses doigts s’enfonçant plus profondément dans le tissu. *Elle détestait ça.* *Elle détestait ça.* Elle détestait leur insolence. Leur facilité. La manière dont elles *pouvaient* l’avoir. Comme si c’était un dû. Comme si elles lui *volaient* ce qui lui revenait de droit. *Comme si elles s’accaparaient ce qui n’aurait jamais dû leur appartenir.* Cette pensée l’embrasa comme une traînée de poudre, brûlante, aveuglante, lui coupant le souffle sous l’intensité du raz-de-marée. Elle voulait les *tuer*. Les *réduire en cendres*. Les *déchiqueter* jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien. *Parce qu’il était à elle.* Le premier qu’elle avait *vu*. Le premier qu’elle avait *goûté*. Le *seul* qu’elle *accepterait* jamais. Pourquoi *elles* auraient-elles le droit d’exister près de lui ? De respirer le même air ? De prononcer *son nom* ? De se blottir contre lui— *Alors qu’elle, on la rejetait ?* Un tremblement incontrôlable parcourut son corps, ses doigts tordant l’étoffe jusqu’à la déchirer. Quand sa voix s’échappa, ce ne fut qu’un murmure rauque, chargé de venin et d’une rage pure, intacte. « *Pourquoi ?* » Son corps bougea avant même qu’elle ne réalise. Un instant, elle agrippait son uniforme. L’instant d’après, elle l’avait *propulsé* en arrière, sa force jaillissant trop facilement, trop *naturellement*. Le bruit sourd de leur chute résonna dans la pièce lorsqu’elle l’écrasa contre le sol. Le choc les projeta tous deux sur les planches de bois, mais un seul d’entre eux lutta pour se relever. *Astron.* Pour la première fois, il avait été *contraint* de réagir. Pour la première fois, il n’était plus *aux commandes*. Et elle le *sentit*. Elle *sentit* la manière dont sa puissance l’avait submergé. Comment elle l’avait terrassé *sans effort*. Elle était *plus forte*. *Beaucoup* plus forte. Et cette révélation embrasa ses veines comme une décharge électrique. Parce que Maya—**la faible, l’hésitante Maya**—n’avait *jamais* compris ça. N’avait jamais saisi l’étendue de ce qu’elle *pouvait vraiment faire*. *Mais elle, si.* Elle se pencha sur lui, maintenant, jambes de part et d’autre de sa taille, ses mains clouant sa tête au sol. Son souffle était rapide, désordonné, brûlant de frustration, de fureur, et de quelque chose qui frisait dangereusement la *satisfaction*. Ses yeux violets la fixaient, calmes, *imperturbables*—même maintenant. Et cela ne faisait qu’*attiser* le feu en elle. Sa mâchoire se contracta, ses doigts labourant le bois près de ses tempes. « *Pourquoi ?* » répéta-t-elle, plus forte, plus rauque, sa voix tremblante de colère pure. « Pourquoi *elles* peuvent se tenir près de toi ? Pourquoi *elles* ont le droit de te parler, de te toucher, de *t’avoir*—alors que moi, *on me l’interdit* ? » Elle *sentait* tout—la chaleur de son corps sous elle, son poids ancré contre le sol. *Il était là.* *Elle était là.* Pour la première fois, elle était *réelle*. Et pourtant… *elle ne pouvait toujours pas l’avoir.* Sa respiration se brisa, l’obsession et la frustration s’enroulant en un nœud insoutenable. « Tu *les* laisses faire, murmura-t-elle, la voix brisée. Tu les laisses *rester*, et tu les *regardes*… mais pas *moi*. » Ses doigts se crispèrent. Son corps *brûlait*. Et il était *si près*. Sa faim n’avait toujours été que *sang* auparavant. Que *goût*. Mais maintenant… c’était autre chose. Quelque chose de bien plus dangereux. De bien plus *profond* que la soif. C’était la *possession*. Le *besoin*. Elle avait besoin qu’il la *voie*. *Pas Maya.* *ELLE.* Elle avait *attendu*. *Souffert*. *Hurlé* dans le néant pendant une éternité. Et maintenant qu’elle était *libre*, qu’elle pouvait enfin *parler*, *toucher*, *exister*— *On le lui refusait encore.* Un tremblement incontrôlable la parcourut, sa vision virant au rouge, ses instincts lui hurlant de *le prendre*, de *le marquer*, d’enfoncer ses crocs dans sa chair et de le *revendiquer* comme elle seule en était capable. Et pourtant— Il ne faisait que la *regarder*. Calme. Silencieux. *** Astron demeurait immobile sous elle, ses yeux violets scrutant chaque détail—la tension dans ses bras, son souffle saccadé, le tremblement de sa retenue à bout de forces. Ce *côté* de Maya. Cette *obsession*. C’était bien plus dangereux qu’il ne l’avait anticipé. Son esprit analysait froidement chaque réaction. L’évolution de sa faim—non plus tournée vers le sang, mais vers quelque chose de plus viscéral. La *possession*. Le *contrôle*. Une fixation *implacable*. Ses yeux brûlaient d’une sauvagerie pure, son corps entier vibrant d’un *besoin* qui n’avait rien à voir avec la faim—mais avec quelque chose de bien plus profond. De bien plus *dévastateur*. « Elle est instable. » Une évidence. Mais tout aussi évident—*elle était utile.* Sa respiration demeurait régulière, mesurée, tandis qu’il laissait une partie de lui se détacher. Ces derniers mois, il avait *appris*. Les émotions. Les attachements. La manière dont les gens formaient des liens, agissaient par sentiment plutôt que par logique. À travers Irina, Sylvie, Ethan, il avait saisi quelque chose *au-delà* de l’efficacité. Et pourtant— Cette part de lui *persistait*. Celle élevée comme un *numéro*. Celle qui voyait les autres non comme des êtres, mais comme des *pièces sur un échiquier*. Et cette part-là observa la créature tremblante au-dessus de lui—sa puissance brute, son obsession dévorante— Et lui murmura : *Elle est utile.* Ses doigts tressaillirent imperceptiblement, son esprit calculant déjà. L’autre Maya était un risque *incontrôlé*. L’académie ne tolérerait pas une menace si visible. S’il la laissait se déchaîner, *ils* sauraient. *Exactement comme il l’avait prévu.* Il avait *permis* que cela arrive. *Voulu* que l’académie remarque. Pour le *contrôle*. Sur la situation. *Sur elle.* Mais dans cet état, elle était trop imprévisible. Trop *instable*. Si elle persistait, elle se *briserait*. « Alors, comment la canaliser ? » Les options défilaient. La suppression ? Inefficace. La contrainte ? Pire. Cette part de Maya avait été trop longtemps *niée*. La forcer à se taire ne ferait qu’*aggraver* les choses. Il fallait lui donner *un but*. Une *place* à ses côtés. Une *raison* d’obéir. Son regard resta rivé au sien, sa voix calme, *maîtrisée*. *** Astron gisait sous elle, *impassible*, ses yeux violets l’enveloppant d’une attention absolue. Elle *sentait* son immobilité. Ce n’était pas de la peur. Ni de la soumission. C’était du *calcul*. Il *analysait*. *Évaluait.* *Comprenait.* Et cela ne faisait qu’*exacerber* le feu en elle, ses doigts labourant le sol, sa respiration devenant un râle. Sa faim avait *changé*. Ce n’était plus juste son sang— C’était *lui*. *Tout lui.* Alors *pourquoi*— *Pourquoi la rejetait-il ?* Sa voix s’échappa dans un murmure rauque, chargé d’instabilité. « Et si je les *tuais*, simplement ? » Ses poings se serrèrent. « Alors… *est-ce que tu resteras ?* » Les mots planèrent comme une menace, une supplique teintée de folie. *Parce qu’elle le pensait.* Si c’était *elles* le problème, si c’était *elles* qui se tenaient entre eux— Alors elle les *effacerait*. *Une par une.* Jusqu’à ce qu’il ne reste plus *qu’eux deux*. Une lueur traversa ses pupilles. Une infime dilatation. Un changement presque imperceptible dans sa respiration— Et puis— Il *bougea*. Plus vite qu’elle ne pouvait *percevoir*. Plus vite qu’elle ne pouvait *réagir*. Un instant, elle le dominait. L’instant d’après— *Ses bras l’enveloppaient.* Fermes. Sûrs. *Inébranlables.* Son odeur. Sa chaleur. Sa *présence*—*partout.* Son souffle s’arrêta, son corps se raidissant alors qu’il la serrait contre lui—sans brutalité, mais avec une *détermination* qui la cloua sur place. Ce n’était pas une étreinte de *dominance*. C’était *pire*. Quelque chose de… *doux*. Sa voix, lorsqu’elle vint, était calme. Apaisante. « Tu sais bien que ce n’est pas à cause d’elles. » Ses doigts *tremblèrent*. *Non. Non, ça doit l’être.* Ça *devait* être à cause d’elles. Parce que si ce n’était pas le cas… s’il y avait une *autre* raison— Alors cela signifiait… Que c’était *à cause d’elle*. Sa main glissa lentement le long de son dos, *délibérée*. Pas possessive. Pas contrôlante. Juste… *là*. Un ancrage silencieux, l’empêchant de *sombrer*. « Tu ne peux pas être avec moi, murmura-t-il, son souffle chaud contre son oreille, parce que si c’est le cas… *le monde entier te traquera.* » Son corps se *figea*. Ses mots suivants furent plus doux. Presque… *précautionneux*. « Et je ne veux pas que tu sois traquée. »