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Chapitre 700 : Fouler à nouveau le chemin de la polyvalence
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Chapitre 700 : Fouler à nouveau le chemin de la polyvalence « Ha... haha... hahaha ! » Inala éclata de rire lorsque la Bête Pranique de Grade Argent battit en retraite vers son antre, gardant un œil sur ses petits. « Héhé ! » Virala se mit également à rire, réalisant à quel point la situation était cocasse. Avec leur véritable puissance, une Bête Pranique de Grade Argent n’était guère inquiétante. Mais leur raison de rire était ailleurs. « Quelle tentative désastreuse », commenta Inala en essuyant les larmes que son fou rire avait provoqué, avant de se calmer pour analyser leurs actions. « On s’est battus comme des pieds, sans même penser à protéger notre proie contre d’autres prédateurs. » Ce qui aurait été une évidence autrefois était désormais un concept nécessitant une attention consciente. Le problème venait de leur présence. Que ce soit celle de Virala ou d’Inala, dès qu’ils la libéraient pleinement, une Crise Mineure survenait, les Bêtes Praniques de Grade Fer alentour perdant la raison. Et tant qu’ils émettaient cette présence, aucune autre existence n’osait les approcher, même une Bête Pranique de Grade Or. Cela était devenu leur norme en tant qu’existences suprêmes à Sumatra. Résultat, même après avoir scellé leur force, ils n’avaient pas songé à protéger leur proie, négligeant les trois Bêtes Praniques de Grade Argent dont Inala avait pourtant détecté la présence dès le départ. Leur erreur était monumentale. D’où leurs rires, réalisant qu’en cherchant la puissance, ils avaient perdu l’essentiel des réflexes de survie nécessaires à Sumatra. *C’est pour ça que ma construction originale s’était arrêtée au Grade Argent.* Inala comprenait maintenant le raisonnement qu’il avait eu en lisant *Les Chroniques de Sumatra* et en imaginant sa propre progression s’il y vivait un jour. Le Grade Argent était parfait à cet égard. Il offrait assez de marge pour la polyvalence et la force, tout en maintenant son utilisateur en alerte, le poussant à innover pour survivre. L’état de base du Royal Zinger était aussi au Grade Argent, mais sa puissance dépassait celle des autres Bêtes Praniques de ce grade. Il bénéficiait de nombreux avantages, sans parler de sa capacité à stocker des Bombes Biomes d’Or et Mystiques, capables d’exercer la force des Grades respectifs du Royal Zinger. Ainsi, même au Grade Argent, sa force surpassait largement son niveau. Ce qui avait peu à peu émoussé son instinct de survie. « C’est une bonne chose que nous en fassions l’expérience à l’avance », déclara Inala en hochant la tête. « Je veux que nous soyons prêts avant le Troisième Désastre Majeur. Une fois nos expériences synchronisées avec nos corps principaux, nous pourrons vraiment anéantir Brangara. » « Évidemment », approuva Virala en tapotant son ventre. « Mais d’abord, il faut trouver à manger. J’ai faim. » « Je ne suis pas ta mère », rétorqua Inala en haussant les épaules, désignant un buisson voisin. « Ces fruits ressemblent à des baies. Mangeons ça. » « Toi d’abord », sourit Virala. « Si c’est comestible, je suivrai. » « Wow, quel trouillard », commenta Inala en cueillant quelques baies qu’il renifla. Il patienta, fouillant dans ses souvenirs, avant d’en avaler quelques-unes. « Bon, c’est moins acide que je ne le craignais. » « C’est safe ? » demanda Virala en se rapprochant. « Pas totalement », admit Inala en secouant la tête. « Mais on peut soigner les dégâts avec du Prana. Avec le temps, on retrouvera notre capacité énergétique. » « Soigner les dégâts ? » Virala soupira avant de demander : « Combien de temps à ton avis pour retrouver notre pleine capacité ? » « Entre le temps de guérison et la consommation... Voyons... » Inala réfléchit un instant. « Quatre ou cinq jours ? » « Si longtemps ? » Les yeux de Virala s’écarquillèrent, réalisant à quel point les choses étaient différentes en bas de l’échelle. Il se remémora ses jours au Clan des Mammouths, où ils calculaient sans cesse leurs réserves de Fruits Parute et le prix de chaque achat. Alors que le duo commençait sa survie, ils retrouvaient peu à peu les sens et la logique qu’ils possédaient autrefois en tant que membres du Clan des Mammouths. Cinq jours plus tard, dans une petite grotte creusée dans un rocher, Virala gisait au sol, se tenant le ventre en grimçant de douleur. Son teint bleuté trahissait un empoisonnement. Le Prana circulait lentement dans son corps, tentant d’éliminer le poison. Inala était non loin, le visage d’une couleur similaire. Mais au lieu de s’allonger, il restait assis, impassible. Un mal de ventre n’était rien pour quelqu’un qui s’était arraché les organes. La douleur était atroce, mais il avait la force mentale pour l’endurer. Son attention se portait sur sa paume, où il faisait circuler son Prana, observant sa transformation. *Je vois... C’est là que la Couture Pranique a été intégrée et dérivée.* Inala étudiait les motifs de sa paume, traçant le circuit qui s’y dessinait. Comme les humains, la race des Zingers possédait des empreintes palmaires. De plus, contrairement aux autres races, toute leur force résidait dans leurs bras. Du vol plané à la condensation des Bombes de Prana, tout passait par leurs mains. Anatomiquement parlant, les bras d’un Zinger comptaient plus de vaisseaux sanguins que le reste de son corps. Cela leur permettait d’émettre du Prana plus rapidement par leurs paumes. Tous les vaisseaux sanguins convergeaient vers la paume, point d’émission du Prana. Et en y pensant, le Royal Zinger suivait la même logique. L’essentiel de sa force était concentré dans ses bras. Bien qu’Inala en fût conscient, il s’était surtout focalisé sur des aspects externes comme la création de Trésors Mineurs, le Réseau Biome, etc. Il utilisait ses bras sans vraiment y réfléchir. Lorsqu’il avait créé le Trésor Mineur de la Couture Pranique dans le sablier, il avait fait circuler son Prana par ses bras. Même en activant la Domination Biome Parfaite, il l’avait déclenchée via ses bras. Maintenant, il comprenait mieux pourquoi il avait obtenu la Couture Pranique parmi ses options, et pourquoi il l’avait instinctivement jugée idéale. Ce n’était pas l’influence du Fondateur de Brimgan, mais la sienne. La Couture Pranique était un circuit où le Prana circulait avec les caractéristiques d’une Bombe de Prana et de la Psychokinésie Tangible. Pour l’utiliser, un membre du Clan Quip devait tisser un fil de Prana. Ils pouvaient aussi charger le pouvoir dans une Glissade Piézo, formant le circuit de la Couture Pranique selon celui de la Glissade. Tout cela fonctionnait comme prévu. Mais ce pouvoir découlait des caractéristiques du Royal Zinger. Plus précisément, de ses paumes, ou plutôt de leurs empreintes. Puisque le Clan Quip en descendait, avec des gènes de Royal Zinger variables selon leur Grade, ils partageaient ces traits. Ainsi, tout membre du Clan Quip pouvait naturellement utiliser une forme de Couture Pranique, s’il en avait les connaissances. Cela était possible même sans la Nature Tertiaire de la Couture Pranique. Inala n’avait qu’à imprégner ses paumes de Prana et les presser sur une surface pour y graver le circuit. Ce dernier générerait alors le pouvoir de la Couture Pranique sous une certaine forme. Assembler deux objets, fusionner des Bombes Biomes, lier des êtres vivants à des surfaces inertes... Les applications étaient nombreuses. Curieux de voir ce que produirait son empreinte, Inala y fit circuler son Prana, lentement, le regardant s’étendre avant de se dissiper. Il sourit ironiquement. *Mon contrôle est insuffisant.* Il soupira, constatant la perte de cinq unités de Prana suite à cet échec. Se levant, il inspecta les environs, récoltant une nouvelle provision de baies abondantes dans la région. Il traîna le sac jusqu’à la grotte, où Virala s’écarta instinctivement. « P-Pose ça loin ! » cria-t-il en pointant un doigt tremblant. « Je ne mangerai pas cette merde même sous la torture. » « Arrête ton cinéma, c’est la seule nourriture accessible sans risquer notre vie », rétorqua Inala en laissant tomber le sac. Il en prit une poignée qu’il engloutit, sentant son ventre s’embraser et la douleur s’intensifier. Il grimça, mais continua, déterminé à maîtriser son Circuit de Prana naturel. *Je découvre des aspects de moi que j’ignorais.* Son regard se porta sur un tas de membres sectionnés près de Virala, conservés dans un état impeccable. *Lui aussi explore les possibilités des Humains Mystiques.* « Tu ne devrais pas finir ce que tu fais là ? » demanda Inala en désignant le tas. « Ils vont pourrir à ce rythme. » « Tant qu’il y a une trace de mon Prana, ils ne se décomposeront pas », répondit Virala, contemplant un doigt coupé. « Je compte bientôt terminer. Mais ça me prendra encore plus de temps pour restaurer mon Prana. » « Alors mange », ordonna Inala en poussant le sac vers lui, riant de le voir bondir comme un chat effrayé. Il avait utilisé la psychokinésie sur ses jambes, tant il détestait ces baies. « Peureux ? » le nargua Inala. « Va te faire foutre ! » grogna Virala, exprimant son dégoût. « Je préfère crever que de... » Son estomac gronda, avec une intensité tonitruante, après avoir arraché et déchiré des doigts, épuisant son Prana et sa masse musculaire. Sa résistance chuta, et il se traîna vers le sac, résigné. « Putain de merde ! » Inala ignora les larmes de Virala avalant les baies, trop dégoûté pour le regarder. Il s’assit à l’entrée de la grotte, expérimentant avec sa Couture Pranique, un sourire éclairant progressivement son visage. *L’Art Royal Mystique a encore des secrets.* L’Art des Os Mystiques du Clan des Mammouths avait été largement développé, avec des milliers de Compétences et des dizaines de Compétences Primaires. Il existait même des techniques pour se laver ou rester propre. Tous ces aspects avaient été peaufinés sur douze à treize mille ans. Leur création répondait à une simple nécessité. *La nécessité est mère de l’invention.* Cette vérité universelle expliquait pourquoi Inala n’avait créé que trois Compétences pour le Clan Quip. Non par incapacité, mais parce qu’il n’avait pas éprouvé le besoin d’en imaginer davantage. *Maintenant, je peux profiter de ce temps pour en créer, puisque ma survie en dépend.* Cette pensée le fit sourire. Même affaibli, il foulait à nouveau le chemin de la polyvalence, cœur de ses convictions.