Chapter 6 - Revision Interface

Tower Of Karma

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Chapitre 5

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<h1>Chapitre 5</h1><p>« Quand j’ai appris que Laconia était tombée, j’en ai eu des frissons. »</p><p>« Ah ouais. Kyle était à terre. »</p><p>« Tu pleurais. »</p><p>« Je ne pleurais pas. »</p><p>Une semaine et quelques jours se sont écoulés depuis la chute de Laconia. William Liwius, Al, est de retour dans la capitale royale, Arcass. Une fois l’ordre de repli donné, les hommes d’Al-Laconia regagnent leurs affectations pour se réorganiser et se réarmer. Bien sûr, ils repartiront bientôt.</p><p>« En tout cas, j’ai eu de la veine. Enfin, tu peux te faire remarquer très vite. »</p><p>Al répond aux paroles de Kyle.</p><p>« Tu appelles ça de la chance ? Sans plaisanter, c’est tellement flippant que ça me fait peur moi-même. »</p><p>« Hein ? Tu aurais quelque chose à voir avec la défaite ? »</p><p>« Ouais, c’était un combat à mort, et j’ai provoqué la mort d’un type qui se trouvait loin de moi. J’ai perdu beaucoup de soldats, et j’ai obtenu un poste. Ce n’est pas un grand poste… mais je ne peux pas refuser de m’y asseoir. C’est un fait. »</p><p>Al écarte les mains.</p><p>« On ne te promeut pas sur une défaite, mais c’est toujours mieux que de s’enliser dans un match nul de merde, répété jour après jour. Vous savez pourquoi, Kyle ? Favela ? »</p><p>Ils secouent tous deux la tête sans réfléchir. Ils n’ont pas l’intention de creuser, et ça ne les travaille pas vraiment.</p><p>« Parce qu’après une défaite, il faut une bataille à gagner. Question de face. L’équilibre rompu à Laconia oblige Arcadia à se battre sérieusement. »</p><p>Kyle frappe dans ses mains.</p><p>« Je vois, il y aura forcément une bataille à gagner. »</p><p>Al agite son doigt devant Kyle, vif comme un fouet.</p><p>« On ne gagne pas forcément. Le problème, c’est que l’ennemi aussi jouera la victoire. Maintenant que Laconia a été prise, ce sera un affrontement de prestige : Arcadia contre Ostberg pour Laconia. »</p><p>Les gens du rang de Kyle ne peuvent pas le savoir, mais Laconia, une fois arrachée, ne se reprend pas facilement. Historiquement, celui qui la conquiert la garde presque une décennie. Chaque reprise et chaque perte engagent le visage des Sept Royaumes.</p><p>« C’est une bataille où l’on ne peut pas céder. Ce sera gigantesque. Si c’est une défaite, tout le monde sera renvoyé dos à dos. Mais si tu gagnes, c’est le triomphe. Une chance énorme. »</p><p>Briller ici, ce serait immense. Même en cas de défaite, dans une grande guerre, si tu survis, les sièges vacants à pourvoir se multiplient. Alors que si tu meurs après une victoire, tu n’as aucune chance.</p><p>« C’est pas en pêchant des petits poissons que tu t’en sors. C’est les grosses têtes qui comptent. Tranche un gros cou. Et grimpe ! »</p><p>« Enfin, je ne comprends pas grand-chose au champ de bataille. Fais juste attention. »</p><p>Kyle tempère l’enthousiasme montant d’Al d’un grognement.</p><p>« Ce sera juste une grande bataille. Y en aura peut-être qui seront plus forts que moi. Non, il doit y en avoir. Ne vous battez pas contre ces types-là. »</p><p>« Même si tu dis ça, c’est justement le moment de les repérer… »</p><p>Al, brusquement sur ses gardes, retombe d’un cran. Kyle sourit.</p><p>« Ouais… ceux avec qui tu ressens ce froid-là… »</p><p>Il se fige. La peau d’Al se hérisse. La même sensation qu’à ce moment-là—</p><p>« Ne te bats pas contre eux. Tu apprendras à les identifier. Et un jour, tu pourras les vaincre. Mais pas maintenant. »</p><p>Ce n’est pas rationnel. Pas théorique. Mais Al comprend. Il saisit la différence entre l’homme en face de lui et lui-même. Cet homme le lui dit. Il devra s’en souvenir. Surtout, l’intuition d’Al lui hurle qu’il ne peut pas gagner contre ce froid-là.</p><p>« D’accord, je ne me battrai pas. »</p><p>Al lève les mains en signe de reddition. Kyle sourit.</p><p>« Où est-ce qu’Al va loger ? Chez toi ? »</p><p>La maison d’origine d’Al a perdu le droit de propriété sur l’esclave affranchi qu’il est devenu. Quelqu’un d’autre y vit maintenant. Al n’a aucune intention d’y retourner. Y remettre les pieds reviendrait à nier que l’Al qui a « été tué » est bel et bien vivant.</p><p>« Si t’as nulle part où aller, je peux te prêter ma maison. »</p><p>(Non, c’est trop tentant. À bien des égards.)</p><p>Al et Kyle marmonnent cela dans leur cœur. Tous trois sont très proches, mais ils seront bientôt adultes. Il y a toutes sortes de rapports entre hommes et femmes.</p><p>« On peut vivre à trois. »</p><p>Elle a laissé entendre que ses parents sont morts, mais ni Al ni Kyle ne s’en inquiètent vraiment. Les parents ne sont pas aimants dans les favelas. Ils ne l’ont jamais été. Pour préserver leur foyer, ils ont élevé Favela sans jamais lui demander davantage. Al et Kyle s’en satisfont pleinement.</p><p>« Désolée de te faire du souci. »</p><p>Elle baisse les épaules, dépitée. Qu’elle reste impassible même dans ces moments-là a quelque chose d’agaçant.</p><p>« Et toi ? »</p><p>« Je vais loger chez des connaissances. »</p><p>Dès qu’elle entend le mot « connaissances », le visage de Kyle s’éclaire, et celui de Favela se crispe. Rarement l’impassible Favela change-t-elle autant d’expression.</p><p>« Des amis ? »</p><p>Les yeux de Kyle brillent. À ce mot, Al et Favela lâchent en même temps : « Pouah ! »</p><p>« Je plaisante. Mes seuls amis, c’est vous. Les autres, dehors, ce ne sont que des collègues. Je ne vais pas me prendre la tête pour eux. »</p><p>Un homme lui était supérieur à Laconia. À la fin, il avait tenté de le tuer en se servant de lui comme bouclier humain ; cet écart le frustre encore, et Al ne l’a pas oublié.</p><p>« Alors vas-y, installe-toi. Allez, soyez sages. »</p><p>Kyle le pousse dans le dos. Favela lui décoche un coup de pied silencieux.</p><p>« Hé, ho. On a encore du temps ! »</p><p>« C’est bon, file vite. »</p><p>Kyle l’ignore. Favela continue de le frapper.</p><p>« Aïe ! On se revoit avant ton départ ! À plus ! »</p><p>Kyle finit par pousser Al dehors. Favela, elle, laisse échapper un « Hmph » essoufflé.</p><p>« T’exagères pas un peu, Favela ? »</p><p>« C’est Kyle qui a tort. »</p><p>« C’est pour son bien, au fond. »</p><p>Kyle sourit. Favela lui assène encore un coup de pied, comme agacée par sa tête.</p><p>« Tu fais ta grande gueule ? Baisse d’un ton ! »</p><p>« Tu me soûles, Kyle ! »</p><p>Sur ces mots, Favela disparaît quelque part.</p><p>Resté seul, Kyle pousse un soupir.</p><p>« On a tous les deux l’esprit de dépendance… Je suis mal placé pour parler des autres. »</p><p>Il ricane et se gratte les cheveux.</p><p>○</p><p>« Oh, William ! »</p><p>(… Pourquoi il est déjà là ?)</p><p>Il reste du temps avant l’heure convenue. Et il est déjà en train de l’attendre. Et surtout—</p><p>« Tu es en avance ! »</p><p>« Ouais, j’étais libre. »</p><p>Le fait d’être arrivé si tôt pèse lourd. S’il a l’air d’avoir trop hâte, ça complique tout. Répondre à « qu’est-ce que tu veux ? » serait déjà assez difficile, mais là, c’est pire.</p><p>« Bon, on va marcher un peu, mais on y est presque ! »</p><p>« Entendu. »</p><p>William observe les environs.</p><p>(Arcass est divisée en quatre zones principales : les quartiers pauvres, le quartier commerçant et artisanal, les quartiers citoyens, et le quartier noble. Ensuite, selon le statut et les revenus, les zones d’habitation varient légèrement.)</p><p>Là où ils sont, c’est un secteur assez aisé du centre-ville. Comme on pouvait s’y attendre, Carl est un fils à papa.</p><p>(Probablement un citoyen de première classe. Il n’y a pas de seconde classe dans ce pays.)</p><p>Les citoyens de première classe comptent parmi les plus gros contribuables. Leur nombre est faible, mais ils jouissent de droits proches de ceux de la noblesse. Bien sûr, l’écart avec les nobles reste immense—</p><p>« Au fait, j’ai parlé de William à mon père, il a dit qu’il voulait te rencontrer— »</p><p>Carl continue de bavarder avec entrain. William, lui, garde le silence.</p><p>(Je ne me suis jamais approché de ce coin-là. À ce niveau de richesse, ils ont forcément des esclaves et des domestiques employés à demeure.)</p><p>Les rues alentour prennent un air de richesse ostentatoire. Un secteur relativement aisé, où seuls vivent des gens vraiment fortunés.</p><p>(Attends. Ce type est… si riche que ça !?)</p><p>William se tourne vers Karl. Ce dernier a l’air un peu gêné.</p><p>« Je suis assez riche, oui. »</p><p>« Hum, pourtant autour, il y a encore plus impressionnant, j’ai pas vraiment pu faire tout ce que je voulais. »</p><p>(Donc il force un peu pour vivre ici ? Même comme ça, il est sacrément riche. Là… il devient vraiment intéressant.)</p><p>William en salive presque mentalement et commence, avant même d’arriver, à compter les façons d’utiliser Karl, bien plus riche qu’il ne l’imaginait.</p><p>« On y est presque ? »</p><p>« Encore un peu. »</p><p>William fronce les sourcils. Plus loin, c’est la zone réservée aux plus riches des citoyens. Au-delà, c’est déjà un autre monde—</p><p>« C’est juste derrière cette porte. Attends. »</p><p>« Comment ça, derrière la porte !? Attends une seconde ! »</p><p>Le visage de William se déforme. Une sueur abondante coule dans son dos. Sa respiration se fait rude. Son cœur tinte comme une cloche.</p><p>« Qu’est-ce qui ne va pas, William ? »</p><p>Le visage innocent de Carl. Terrifiant, en cet instant.</p><p>« Au-delà de cette porte, c’est le quartier des nobles. »</p><p>« Oui, je sais. Tu t’y connais, pour un étranger, c’est impressionnant ! »</p><p>Carl sourit fièrement. Mais pour William, ce détail est secondaire. L’important, c’est—</p><p>« Karl… est-ce que tu es un noble ? »</p><p>« Oui. Enfin, de cinquième rang, hein, tout juste baron. Je n’ai pas mon propre domaine. »</p><p>La révélation tombe, dite avec désinvolture.</p><p>À ces mots, William blêmit et se jette au sol. Il frappe la tête contre le pavé de toutes ses forces, adoptant la posture de soumission parfaite.</p><p>« Eh, William, qu’est-ce qui t’arrive ? »</p><p>C’est Carl qui en reste bouche bée. Voir William se prosterner ainsi, tremblant, le laisse abasourdi.</p><p>« Je vous demande pardon pour toutes mes incivilités ! »</p><p>Les bruits alentour s’effacent. Pour William, cet endroit est mortel. À la moindre faute, la mort pourrait tomber immédiatement.</p><p>« Arrête, William ! On est amis, non ? Et tu m’as sauvé la vie ! Tu n’as aucune raison de courber l’échine ! »</p><p>Carl lui parle dans le dos.</p><p>« Non, c’est un fait : un citoyen de troisième classe t’a adressé la parole sans savoir que tu étais un enfant de noble ! Je ferai tout ce qu’il faudra ! J’accepterai n’importe quel châtiment ! »</p><p>On peut perdre la vie pour moins que ça. Les paroles douces de Carl ne sont plus crédibles. William sait qu’il pourrait mourir sur un simple caprice de ce noble qu’il prenait pour un type ordinaire. Comme sa sœur—</p><p>« Mais tu es mon sauveur— »</p><p>« J’ai essayé de t’abandonner ! »</p><p>Oui, si William n’avait pas ce « point noir », il verrait plutôt en cette situation une opportunité. Mais il a commis une faute irrattrapable : s’il avait su que Karl était un enfant de noble, jamais il n’aurait agi ainsi. Il a tenté de l’abandonner, ne serait-ce qu’un instant ; cette intention seule est un stigmate noir. Et Karl, qui était là, peut le savoir.</p><p>« Bah, c’était une bagarre de rue, ça arrive. Et au final, tu m’as aidé, non ? Tu savais même pas que j’étais noble… C’est ça qui m’a vraiment rendu heureux. Allez, relève la tête. Restons comme avant. »</p><p>William relève le visage avec appréhension. Si c’était pour y voir un sourire noir, il mourrait là, sur le chemin, victime d’une rencontre absurde—</p><p>(Je ne suis pas mort… ?)</p><p>Il lève les yeux. Il y voit le sourire soulagé de Karl. Pourtant, William reste crispé. « Aself » connaît quelqu’un capable de sourire ainsi tout en abritant un meurtre au fond des yeux. Il le hait, mais il le connaît. Qui peut affirmer que Carl n’est pas du même bois ?</p><p>« Lève-toi. »</p><p>William se redresse lentement et prend la main tendue de Carl. Il n’est pas dupe. Mais il n’a pas d’autre choix que de jouer le jeu.</p><p>« Ahaha. Tu te prends vraiment la tête avec ces histoires de statut. »</p><p>« Bien sûr. Si tu déplais à quelqu’un, tu peux te faire tuer. »</p><p>« Je tuerais jamais William ! Et même un noble ne peut pas tuer n’importe qui comme ça. »</p><p>(Tu parles. Toi, tu balances les gens comme des déchets.)</p><p>William bouillonne intérieurement, mais ne commet pas la folie de le montrer.</p><p>« Et pas de langage trop poli entre nous ! »</p><p>« Impossible. »</p><p>Sur ce point, il ne cède pas, même si Carl insiste. Il y a des oreilles partout. S’il paraît manquer de respect à un noble, il ne sait pas qui pourrait le provoquer.</p><p>« Bon, on arrête là. Rentrons. »</p><p>William et Carl se remettent en marche. William avance, l’esprit en vrille.</p><p>« Très bien, Carl. »</p><p>« Sans ‘monsieur’ ! »</p><p>« Mais il ne convient pas de vous imposer ce genre de familiarité. »</p><p>« Quand même ! »</p><p>William est coincé. Carl en colère, c’est intimidant, mais devant eux se trouvent quantité de nobles inconnus. Pour William, qui pourrait se faire écraser au moindre faux pas, impossible d’être trop prudent.</p><p>Ils s’arrêtent devant le planton de la porte.</p><p>« Je suis Carl von Taylor. »</p><p>« Le fils de Lord Taylor. Veuillez passer. »</p><p>Le garde toise William.</p><p>« C’est mon ami. »</p><p>Carl tranche. Après ça, le garde n’a plus rien à dire. Ainsi vont les familles nobles : la naissance seule décide du noir et du blanc.</p><p>« Passez. »</p><p>La perplexité ne quitte pas les yeux de William. Comment le pourrait-elle ?</p><p>Pour le dire simplement, William ne cadre pas ici. Il est écrasé par cette ville, par la moindre bâtisse.</p><p>« Ce n’est pas une grande maison, j’en ai un peu honte, mais c’est chez moi. »</p><p>Les sens de William sont engourdis. S’il avait vu cette demeure avant de franchir le portail, il en aurait été ébahi. Mais il est passé de l’autre côté, il a respiré un instant l’air de ce « monde ». À présent, la maison semble presque modeste.</p><p>(Non mais, idiot. C’est évident : le maître de ces lieux est baron, le plus bas rang du cinquième ordre.)</p><p>Ceux qui vivent ici sont d’un autre monde. Le monde ici est achevé, complet. Le comparer aux bas-fonds est absurde. Il comprend que Karl se sente un peu gêné : dans ce milieu, la maison fait pâle figure.</p><p>Mais il ne doit pas oublier—</p><p>(Je n’ai… pas la moindre légitimité à me tenir ici.)</p><p>Tout ce monde rejette William, l’ancien esclave Al.</p><p>(Mais je vous écraserai tous, un jour.)</p><p>Pour l’instant, il est pitoyable. Il lui manque tout : puissance, savoir, expérience.</p><p>Pourtant, Al avance. Parce qu’il n’a qu’une chose à faire : vivre pour aller jusque-là.</p>

Revision Notes

Conservé l'intégralité des balises HTML et la structure du texte. Uniformisé les noms propres et la terminologie (Arcadia, Ostberg, Sept Royaumes, rangs nobiliaires) tout en respectant le contexte déjà présent. Affiné la voix des personnages (Al, Kyle, Favela, Karl/ Carl) pour garder un ton oral, naturel et cohérent (registre familier, expressions comme « flippant », « fils à papa », mais sans anachronismes trop marqués). Clarifié des tournures ambiguës ou bancales (ex. « match nul merdique », « petites têtes/grosses têtes », explication sur la 'face' et le prestige) pour mieux refléter l'enjeu stratégique et social. Corrigé des erreurs de grammaire, de concordance des temps et d'accord, ainsi que la ponctuation des dialogues (guillemets français, tirets implicites respectés par le balisage). Mieux distingué monologue intérieur et narration par l’usage cohérent des parenthèses et des italiques implicites (sans modifier le balisage HTML demandé). Remplacé ou ajusté certaines formulations trop littérales ou maladroites (« use value », « seat », etc.) par des équivalents naturels en français (« vraiment utile », « siège/poste ») sans altérer le sens. Conservé les métaphores et images fortes (soumission, point noir, monde des nobles vs bas-fonds) en les rendant plus fluides et compréhensibles. Unify character names: use "Carl" consistently (or the official LN spelling) throughout; eliminate accidental "Karl" or inherited "curl" artifacts. Clarify the Laconia aftermath paragraph to match the original logic: e.g. "Briller ici serait énorme. Même en cas de défaite, dans une grande guerre, si tu survis, les sièges vacants à pourvoir se multiplient. Alors que mort, même vainqueur, tu n’as plus aucune chance." Adjust the description of Al’s old house and status for precision: e.g. "La maison de sa famille a perdu tout droit sur l’esclave affranchi qu’il est devenu" or "a perdu tout droit de le traiter comme leur esclave". Reinforce the harshness about Favela’s parents to reflect the original: par exemple "Ses parents n’ont jamais été aimants. Pour préserver l’apparence du foyer, ils ont élevé Favela sans jamais lui donner davantage." (ou formulation qui garde l’idée d’absence d’amour). Fix "Aself" passage for clarity and naturalness: remplacer par "Al lui-même connaît quelqu’un capable d’afficher un tel sourire tout en cachant une envie de tuer." Check the tu/vous and politeness dynamics between William et Carl: William devrait parler avec respect (vous/titre) dès la révélation; si vous retenez le "tu", justifiez-le par le caractère de Carl mais gardez la cohérence intra-paragraphes. Avoid misleading use of "favelas" as common noun; garder "Favela" comme prénom pour ne pas créer un contresens culturel. Tone down or mark clearly interpretive additions that are not explicit in the source (e.g. "il en salive presque mentalement", "il devient vraiment intéressant") unless you intend a localized, mildly adaptive translation. Review a few strongly reinterpreted sentences where the source English is corrupt (combat à mort / responsabilité de la mort, etc.) and, if the JP original is not consulted, stay slightly more neutral: "j’ai fini par provoquer la mort" → "un type y a laissé sa peau" to avoid overspecification of causality.