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Chapitre 36

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<h1>Chapitre 36</h1><p>La guerre est terminée. Arcadia a perdu Willibrand et l’élite de Christophe. Naderks a perdu une ville et tous ses habitants. Une bataille féroce qui a coûté bien trop cher. Nul ne connaît la vérité sur les flammes qui ont ravagé la Flandre. Les gens d’Arcadia pensent que Naderks y a mis le feu, et ceux de Naderks pensent qu’Arcadia l’a incendiée. La vérité importe peu. Ce que chacun croit, et où se déversent les émotions, est crucial.</p><p>Avec la libération de Willibrand et des autres « supérieurs », ceux qui, comme Gilbert, avaient un mérite évident furent promus en bloc. Pour Arcadia, qui ne peut se permettre d’écorner la forme de sa victoire, il est nécessaire de prendre les devants et d’honorer ceux qui se sont illustrés.</p><p>Gilbert, qui a pris la tête du commandant de l’armée ennemie, devient premier capitaine de cent. Anselm et Gregor, qui avaient sobrement abattu un capitaine de cent ennemi, furent promus grands capitaines de cent.</p><p>Alors que le pays tout entier se berce d’une ambiance de fête, ici seulement règne une atmosphère à rebours.</p><p>« … Taylor ? »</p><p>Vêtu de noir, en deuil, Gilbert trouva Curl dans le parc du manoir, en train de jardiner avec un chien.</p><p>« Je suis désolée. Je ne suis pas énervée, mais je n’arrive pas à arrêter ce chien qui tire sur mon pantalon. »</p><p>« … Schwert, lâche. C’est une invitée. »</p><p>Sur l’ordre de Gilbert, le chien relâcha Curl et s’assit. C’était un chien très intelligent.</p><p>« …… »</p><p>« …… »</p><p>Un silence s’installe entre eux. Curl, avec ses yeux verts limpides, et Gilbert, calmement muet. Pendant ce temps, le chien reste assis bien droit. On ne peut décemment pas s’attarder à contempler la fillette agrippée à lui.</p><p>« … Merci d’être venue aujourd’hui aux funérailles de la famille. »</p><p>Lorsque Gilbert incline la tête, Curl laisse échapper un étrange « Hyu !? », et le chien ainsi que la fillette sursautent de nouveau.</p><p>« … Je suis surpris que vous alliez jusque-là. Que vous baissiez la tête. »</p><p>Dans son cœur, Curl hurlait : « C’est pas vrai. » Bien sûr, rien n’en paraissait sur son visage.</p><p>« Willibrand et Christophe étaient les premiers murs que je devais franchir. Il m’est interdit de mourir avant de les avoir dépassés. Je… je vous le jure absolument. »</p><p>Aujourd’hui, les funérailles de Willibrand et Christophe avaient lieu au manoir des Oswald. Après la cérémonie, Curl s’était allongée dans le vaste jardin et s’était fait attaquer par le chien (façon de parler).</p><p>Ces deux-là étaient sans doute particuliers pour Gilbert. Il affichait devant Curl une expression pleine de chagrin qu’elle ne lui avait jamais vue.</p><p>« … Gilbert. »</p><p>Curl connaissait la douleur de la perte depuis la mort de sa mère. Mais elle ne trouvait pas les mots. Elle pouvait partager le sentiment, mais pas l’exprimer. Peut-être qu’un écho de cette confusion se lisait sur son visage,</p><p>« … Tu fais une drôle de tête, Taylor. »</p><p>Gilbert, en voyant cela, se mit à rire.</p><p>« Hein, quelle tête ? Elle est bizarre ? Je trouve ça normal, moi. »</p><p>Curl se met à tripoter son visage. Gilbert laisse échapper un léger « Pu » en la voyant faire. La fillette qui assistait à la scène regarde Gilbert avec des yeux incrédules, puis, sans raison apparente, soulève Curl dans ses bras. Cette dernière ne comprend rien et continue de se palper le visage.</p><p>« Lors de la première bataille, c’est moi qui ai remporté la première victoire, mais je pense que tu as fait du bon travail pour recevoir cet honneur. Laisse-moi corriger ce que j’ai dit plus tôt : tu as bien mérité ta promotion. »</p><p>Curl penche la tête. Elle n’a aucun souvenir d’une quelconque remarque précédente de Gilbert. Celui-ci n’ajoute rien, se contente de caresser silencieusement le cou du chien. Un chien admirable.</p><p>« Tu es dans la Deuxième Armée, maintenant ? »</p><p>Le sujet change brusquement.</p><p>À Arcadia, il existe une Première, une Deuxième et une Troisième Armée, avec des rôles légèrement différents. Parmi elles, Curl appartient à la Deuxième Armée. Gilbert à la Première. Pour mémoire, Hilda faisait partie de la Troisième.</p><p>« C’est ça, hein ? »</p><p>Curl affiche un air très sûr d’elle. Gilbert soupire en la voyant.</p><p>« Au moins, retiens le nom de ton propre corps. Tu es Deuxième Armée, Gregor est Deuxième Armée. »</p><p>En apparence, il n’y a pas de différence entre Première, Deuxième et Troisième Armées, mais en coulisse, bien sûr que si. Les vétérans aguerris composent la Première, les nobles en position délicate sont regroupés dans la Deuxième, et la Troisième est particulière, pour des raisons qui la distinguent des deux autres. Les rôles diffèrent : la défense des grandes villes relève de la Première Armée ; les petites villes, les terres éloignées, etc., des autres.</p><p>« Anselm et toi, Gilbert, vous êtes en Première, non ? »</p><p>« Ouais. »</p><p>Puis, un nouveau silence. Au final, Curl ne voyait toujours pas pourquoi Gilbert avait lancé ce sujet.</p><p>« … D’ici peu, ce type deviendra capitaine de cent. »</p><p>Même Curl, pas très futée, comprit de qui il parlait.</p><p>« Oui, oui. William est incroyable, quand même. Il a déjà fait tomber pas mal de têtes, et je suis sûre que… je serai promue, moi aussi, d’ici peu. »</p><p>Pour l’instant, même s’il devient capitaine de cent, il restera à son niveau. Mais Curl sent bien qu’elle ne pourra pas le rester longtemps. Si William devient son égal au lieu de son subordonné, leur relation ne pourra plus être la même. Si elle perd William, la force de la centaine de Curl chutera. Comme si elle s’éveillait d’un rêve, le mythe d’invincibilité risquerait fort de se briser.</p><p>« Tu es stupide. Ta façon de te comparer aux autres est pitoyable. »</p><p>Gilbert la regarde, lisant à livre ouvert sur son visage. Curl se sent jaugée.</p><p>« Hmph, c’est bien stupide, hein ? Beatrix, guide notre invitée. »</p><p>« Hm, je m’occupe d’elle. »</p><p>« … C’est mon invitée. Traite-la avec courtoisie. »</p><p>La fillette appelée Beatrix reçoit une tape. Elle jette un coup d’œil à Curl et se raidit.</p><p>« Le soleil va bientôt se coucher. Rentre vite. »</p><p>En clair, Gilbert emmena son animal avec lui.</p><p>Ne restaient que Curl et Beatrix.</p><p>« Ne te fais pas d’idées ! Je ne laisserai personne attenter à la vie de mon frère. »</p><p>« Hmm, tu es la sœur de Gilbert ? »</p><p>« Bien sûr. Je m’appelle Beatrix. »</p><p>« Enchantée. Moi, c’est Curl. »</p><p>« Chut. T’es une incapable. Suis-moi ! »</p><p>« Ah, attends, Beatrix ! »</p><p>« Pas question ! Je vais m’occuper de toi ! »</p><p>Malgré les coups de pied et les bourrades, sous cet assaut farouche, Curl finit par quitter le manoir Oswald. À ce moment-là, le soleil était déjà complètement couché.</p><p>Une vraie demeure ducale, interminable.</p><p>○</p><p>Après avoir inspecté sa propre compagnie de commerce, William fit le tour des maisons de négoce existantes. Les marchandises qu’il comptait traiter n’empiétaient pas sur les territoires des uns et des autres, contrairement à celles des autres marchands. Il fut submergé d’explications.</p><p>Il s’attendait à cela dès l’instant où des bénéfices commenceraient à apparaître. Même s’il bénéficie de la protection des Taylor, d’autres acteurs existent dans ces secteurs. De nombreux obstacles subsistent.</p><p>« Combien de maisons avons-nous déjà faites ? On travaille depuis ce matin, et il fait déjà nuit. »</p><p>Ignatz est tendu à l’extrême. Frank, lui, a l’air épuisé, les épaules affaissées. Ignatz était recroquevillé dès le départ.</p><p>« Pour l’instant, il ne devrait plus y avoir de problème. Nous n’avons pas l’intention de nous rabattre sur des produits bon marché ni d’empiéter davantage sur leurs domaines. Mais il ne faut pas en attendre plus en termes de ventes. »</p><p>William avait déjà atteint un palier dans le commerce pharmaceutique. Au départ, c’était un grand fournisseur qui l’avait lancé, plus qu’une sélection personnelle de William, et la vitesse avec laquelle ils avaient pris de l’avance sur nombre de médecins, chercheurs, alchimistes, voire mages, leur avait permis de gagner d’importants clients. Leur avantage avait été écrasant.</p><p>La valeur de la marque de la maison Taylor dans les affaires était immense, et c’est ce qui lui avait permis d’inspirer confiance dans un nouveau secteur. Ils avaient pu conclure très tôt de grosses ventes.</p><p>Les circuits parallèles, comme les trafiquants qui opéraient dans le royaume de la Nuit, avaient été balayés, et tout le flux commercial passait désormais par eux. C’était aussi grâce à la protection de Nyx. Certes, les profits correspondants du royaume de la Nuit avaient diminué, mais l’aide apportée avait bien plus de poids.</p><p>« … C’est tellement chargé que ça en devient ennuyeux. »</p><p>Marmonne William, à voix si basse que personne ne peut l’entendre.</p><p>La situation actuelle est celle d’une victoire assurée. Même ainsi, s’il parvient, dans les années à venir, à récupérer le rubis et à sceller une véritable lune de miel avec les Taylor du royaume de la Nuit, ce sera parfait.</p><p>Mais il s’ennuie.</p><p>« Je vais élargir notre gamme de produits. »</p><p>Lâche soudain William. En l’entendant, Frank fait une drôle de tête.</p><p>« Dans le commerce, il est tabou pour une seule maison de s’éparpiller trop. Chaque secteur a ses spécificités, et ajuster l’ensemble est une affaire délicate. »</p><p>C’est aussi vrai pour Frank. Lui-même vient d’une vieille famille de marchands. S’ils sont restés des spécialistes des gemmes et métaux précieux, c’est pour une bonne raison.</p><p>« Bien sûr, pas tout de suite. Mais dans un futur proche… je créerai une situation telle qu’on ne pourra pas faire autrement. Une situation où personne ne pourra rien dire. »</p><p>William avait une vision. Pour l’heure, elle ne dépasse pas le stade du rêve. S’il la disait à voix haute, ce serait absurde, risible, même pour lui. C’est pourquoi il la garde pour lui. Il laisse seulement filtrer qu’il ne se satisfait pas de l’état actuel.</p><p>« Bon, on en fait encore une ? »</p><p>« Hm, non, ça ira. »</p><p>« … Si William le dit, nous n’avons pas notre mot à dire. »</p><p>« J’ai faim. »</p><p>Pour l’instant, ce n’est encore qu’une petite maison. Une phase de préparation : amasser des fonds, des forces, avant de défier le monde.</p><p>William n’est pas encore satisfait. Car peu importe combien d’argent il possède, cela ne règle pas le véritable problème.</p><p>○</p><p>Alors que de nouvelles étoiles montantes apparaissent au firmament, il existe dans ce monde des géants qui brillent plus fort que jamais.</p><p>Les Sept Royaumes forment un seul pays, le royaume d’Estad. Capitale : Elled. Là vivait un homme dans la demeure la plus vaste et la plus luxueuse. Il exhalait une puissance écrasante ; les innombrables cicatrices gravées sur son corps racontaient une longue histoire de guerres. Un parfum de bataille, presque enivrant. Le Grand Général,</p><p>« Wolf, j’ai entendu dire que tu suis ce garçon Lion rencontré pendant l’expédition de Garounia. Ce n’est pas un homme à courber la tête. Et pourtant, il se met au service d’un plus jeune étranger. Qu’est-ce que ça signifie ? »</p><p>L’un des trois géants, El Sid Campeador de « Rusd ». </p><p>« Et ces jeunes d’Arcadia qui les ont arrêtés. Le monde va-t-il bouger ? »</p><p>Une aura gigantesque, qui fait trembler rien que par sa présence. Trop immense : le commun des mortels ne parvient même pas à distinguer nettement sa silhouette. Tous ici étaient enivrés par la présence de cet homme.</p><p>« Eux, ils savent tendre la main jusqu’aux cieux. »</p><p>El Sid parla ainsi, avec un sourire profond.</p><p>Au sommet du monde, fort d’une longue histoire, personne n’était apparu pour véritablement menacer sa position. Mais ces dernières années, des jeunes hommes et femmes clairement différents commençaient à surgir. Apollonia, la « Reine Chevalier » d’Arkland, Wolf des mercenaires noirs « Ebony », le « Masque Blanc » William, le « Vent lumineux » Curl, et la « Ceinture de jeune fille » de « l’Épée Blanche ». Des talents qui avaient arraché le bras du « Samouraï » et entraîné la faible Arcadia dans le sillage d’« Ebony ». Chacun d’eux était capable d’exploits.</p><p>« Qu’ils tendent la main, qu’on voie. Je l’écraserai. »</p><p>La bataille qu’il désirait approche.</p><p>Le royaume de Saint-Laurent, État religieux étranger parmi les Sept Royaumes.</p><p>Un homme, sous une croix gigantesque et majestueuse, avait aperçu la tempête à venir.</p><p>« Les houles d’une grande époque arrivent. Seigneur, allez-vous encore une fois nous mettre à l’épreuve ? »</p><p>L’aura enveloppant cet homme était différente : douce, froide, lointaine. On aurait dit un dieu. Si Dieu prenait forme humaine, il lui ressemblerait.</p><p>« Welkinge Trixies. L’Appel sacré vous convoque. »</p><p>Welkinge Trixies paraît jeune, mais a déjà largement dépassé l’âge. Pourtant, sa peau est lisse, ses cheveux coulent comme un flot magnifique. Sa vitalité rivalise avec celle des jeunes. Plus encore, peut-être.</p><p>« Allons voir cela. »</p><p>Sa voix, comme un murmure hanté, résonne jusque sous la voûte.</p><p>« Seigneur, je vous montrerai encore et encore comment je relève les épreuves que vous m’avez données. »</p><p>Ceux qui l’entendirent s’adresser ainsi à la divinité en eurent presque le vertige.</p><p>Un homme qui voit le cours du temps comme une mise à l’épreuve divine, un héros parmi les héros, qui a vaincu le temps sans plier et apporté la lumière à ce pays : le Roi des Héros, Welkinge Trixies. L’un des trois plus grands astres, qui a protégé la nation contre les voisins Galias, Ostberg, Naderks et Estad. Si Saint-Laurent survit, encerclé de toutes parts par les Sept Royaumes, c’est parce qu’il existe.</p><p>Depuis un demi-siècle, ce monstre invaincu attend patiemment le flux du temps. Et il accumule la force nécessaire pour le dominer.</p><p>Et le dernier grand astre : le plus fort d’Ostberg, le « Stroke » de « l’Or noir ».</p><p>Ce géant contemplait en silence le ciel du royaume voisin, Arcadia. La houle des temps approche. Pourra-t-il affronter l’avenir, triompher du passé et du présent ? Il ne peut le savoir qu’en se jetant dans la lutte.</p><p>Sont gravés dans son esprit l’histoire du passé, les vestiges d’une gloire qui a traversé d’innombrables époques. Il y voyait aussi le sourire provocateur d’« Ebony » et le visage démasqué du « Masque Blanc » qui lui avait échappé. Les nouveaux astres qui porteront la prochaine génération. Auront-ils un avenir, seront-ils engloutis par lui, deviendront-ils des géants, ou finiront-ils comme une étoile parmi d’autres ?</p><p>Stroke sourit, comme les autres géants. Enfin, le moment arrive.</p><p>Le temps de la guerre, du chaos et du sang.</p><p>Une ère de guerre, œuvre insensée que l’humanité ne cesse de répéter.</p>

Revision Notes

Maintien intégral du texte en français, avec conservation de toutes les balises HTML. Correction de formulations maladroites et de contresens apparents (ex. la réplique sur le pantalon clarifiée pour refléter l’action du chien). Harmonisation des temps verbaux et du registre narratif (passé simple/imparfait remplacés par un présent-narration cohérent ou un passé narratif fluide selon le contexte déjà établi dans la série). Clarification des liens logiques et des pronoms pour lever les ambiguïtés (relations entre Curl, William, Gilbert, Beatrix ; références aux 'maisons', 'territoires', 'astres'). Uniformisation de la terminologie militaire : 'capitaine de cent', 'Première/Deuxième/Troisième Armée', 'centaine de Curl', etc., pour rester cohérent avec le lexique du roman. Allègement des répétitions inutiles et des tournures lourdes, tout en conservant le ton et le rythme de la light novel. Correction d’accords, de ponctuation et de choix lexicaux (par ex. 'c’en est ennuyeux', 'coups de pied', 'soulève Curl', etc.) pour une meilleure fluidité. Clarification partielle des titres et noms propres tout en laissant volontairement certains translittérés (El Sid Campeador, Welkinge Trixies, Stroke, Ebony, etc.) afin de respecter l’univers original. Clarifier la géographie du passage des "flammes": remplacer "la Flandre" par une formulation neutre conforme au contexte interne, par ex. "la ville ravagée" ou le toponyme exact si disponible dans le texte source japonais, pour éviter l’anachronisme / contresens. Stabiliser la toponymie et l’onomastique en cohérence avec le reste de la série (si connue): unifier "Nedelks/Nadercus/Naderks", vérifier "Rusd" (peut-être "Rus" ou "Rusk"), corriger "Welkinge Trixies" et "Welkingericks" en une forme unique (souvent "Welkingerics" / "Welkingetrix" selon traductions fan connues), décider si "Stroke" et "Ebony" restent en anglais ou sont adaptés; éviter d’inventer des sens littéraux comme "Ceinture de jeune fille" si c’est un nom propre déformé. Pour Gilbert & les rangs: envisager des titres plus naturels: "capitaine-centenier", "grand centenier" ou "chef de cent" selon la terminologie de votre version; garder cette cohérence partout. Réévaluer "Je… je vous le jure absolument.": si l’original suggère plutôt une détermination intérieure qu’un serment à Curl, préférer "Je… je ne peux absolument pas me permettre de mourir avant eux" ou "Je… je dois absolument les dépasser." Raffiner quelques lignes de Curl/Gilbert pour mieux coller au ton: ex. "Tu es stupide. Ta façon de te comparer aux autres est pitoyable." pourrait devenir "C’est idiot. Te mesurer aux autres comme ça, c’est lamentable." plus naturel et proche de la nuance de mépris calme. Dans le passage commercial, expliciter légèrement pour restaurer le sens: ex. "Les marchandises qu’il comptait traiter étaient choisies de façon à ne pas empiéter sur les territoires des autres négociants. En contrepartie, il dut écouter de longues explications de chacun." pour rendre la pression implicite. Ajuster "C’est tellement chargé que ça en devient ennuyeux" en "C’est tellement chargé, tellement bien réglé, que ça en devient ennuyeux" pour refléter l’idée de victoire trop facile. Pour la liste des "étoiles": vérifier d’après le texte original de la série et corriger: ex. "le ‘Vent Radieux’ Curl" (ou terme officiel) plutôt que "Vent lumineux" si une traduction standard existe; pour "Girl Belt", confirmer s’il s’agit d’"Gerbelt"/"Gebel" ou autre personnage et ajuster. Harmoniser le niveau de langue: soit assumer un registre léger/familier pour Curl & Beatrix et un registre plus soutenu en narration, soit lisser quelques formulations trop familières ("C’est pas vrai.", "T’es une incapable.") selon la ligne éditoriale. Revoir certaines formulations lourdes: ex. "On ne peut décemment pas s’attarder à contempler la fillette agrippée à lui." → "Il n’était pas question de s’attarder sur la fillette cramponnée au chien." Dans la dernière partie épique, resserrer et caler sur un ton plus solennel: ex. "Qu’ils tendent la main jusqu’aux cieux, et nous verrons. Je broierai cette main." pour coller à l’imagerie originale sans paraphrase trop moderne. Vérifier sur l’ensemble du projet la cohérence des pays: "Les Sept Royaumes sont réunis au sein du royaume d’Estad" peut être reformulé clairement: "Les Sept Royaumes forment l’ensemble appelé royaume d’Estad" si c’est bien le sens voulu.