Chapter 382 - Revision Interface
How To Survive In The Romance Fantasy Game
Translation Status
CompletedConfidence Score
Validation
FailedRevision Recommendations
- Low confidence score (0). Consider revision to improve quality.
- Translation failed validation. Revision recommended to address issues.
Original Translation
Title
Lors de leur première rencontre, un tourbillon d'émotions avait submergé Mirana.
Content
Lors de leur première rencontre, un tourbillon d'émotions avait submergé Mirana. Surprise. Bonheur. Tristesse. Regret. Acceptation. Colère. Et une myriade d'autres sentiments qu'elle avait enfouis depuis longtemps s'étaient réveillés en elle, ébranlant les fondations de son cœur jadis glacé. Penser que son ennemie mortelle — son adversaire destinée — n'était qu'une enfant. Une enfant à qui l'on avait imposé un sort si cruel, si implacable, que peu importe combien de fois le cycle se répétait, rien ne changeait. Elle maudissait les racines du destin qui avaient tissé un dessein aussi impitoyable. Le fardeau d'être la successeure de la Reine Blanche brisée aurait dû lui revenir à elle seule. Un poids qu'elle avait choisi de porter, une responsabilité qu'elle avait depuis longtemps acceptée. Pourtant, les cruels architectes du destin en avaient décidé autrement. Ils avaient placé ce fardeau impossible sur les épaules d'une enfant — une enfant naïve, innocente et adorable. Une enfant qui n'aurait jamais dû endosser un tel rôle. Une enfant qui n'aurait jamais dû être plongée dans ce destin. Et pourtant... Elle l'était. — « Votre Majesté, regardez ! Un lapin qui parle ! » « Fufu… oui, un lapin qui parle… » « Ah ! Là-bas — ces œufs qui bougent ! Non, attendez… pourquoi cet oiseau chante-t-il comme un humain ? Ah — Monsieur le Chapelier, bienvenue ! » Des souvenirs longtemps enfouis refaisaient surface en elle. Une époque où la chaleur, les rires et l'innocence existaient encore. Une époque où l'enfant qu'elle avait autrefois chérie souriait sans le poids du monde sur ses épaules. Mais cette chaleur avait disparu depuis longtemps. Ces jours s'étaient fanés dans le néant. Et à leur place — une réalité froide et impitoyable demeurait. Elle n'était plus simplement Mirana. Elle était un être chargé de créer un nouveau monde — un Paradis Blanc qui purifierait tout. Pour y parvenir, elle avait renoncé à son humanité. Parce que c'était une nécessité. Parce qu'elle n'avait pas le choix. Tuer son ennemie mortelle. Tuer la Reine Rouge. Tuer l'enfant innocente. Tuer sa fille. Tuer son Alice. C'était une réalité qu'elle devait accepter. Une vérité gravée dans son existence même — qu'elle n'avait d'autre choix que d'accomplir. Pour se venger. Pour ceux qui l'avaient trahie. Pour reproduire la catastrophe qui lui avait été imposée ce jour fatidique. Pour réparer ce qui avait été perdu. Oui — beaucoup mourraient. Des innocents. Des inconnus. Des mondes entiers. Tout s'effondrerait. Mais dans cette destruction, un nouveau monde prendrait place. Un monde où les erreurs du passé seraient effacées. Où tout serait pur. Parfait. *Pour le bien du monde… oui… pour son bien…* *Tu dois mourir… ma chère fille.* Alors que ses pupilles blanches s'élargissaient dans sa forme toujours plus radieuse, la Reine Blanche sourit. Ce n'était pas un sourire d'amour. Ni de chagrin. Mais un sourire d'horreur. Car à cet instant — elle le sentit. Le dernier fragment d'émotion qu'elle éprouvait pour sa fille… Disparaître. *Ah…* Une étrange sensation l'envahit. La libération. Un sentiment de liberté. Les dernières chaînes de son humanité se brisèrent en néant. Une énergie d'un blanc pur traversa l'air, se répandant dans la trame même de la réalité. Et alors — Elle rit. « HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA ! » Un rire qui traversa les royaumes. Un rire qui ébranla les cieux. Un rire qui déchira les dimensions. Le rire d'une femme perdue. Un rire empli de plaisir. De douleur. De folie. Alors que le pouvoir de la Reine Blanche se condensait en quelque chose dépassant l'entendement mortel, son regard dériva lentement vers l'avant. Là — Une silhouette ensanglantée et meurtrie se tenait debout. Une jeune fille aux yeux rouges comme des braises ardentes. Une jeune fille dont le corps était déjà condamné, déjà maudit par la mort. Et pourtant — elle tenait toujours debout. La Reine Blanche sourit. Son paradis blanc parfait était sur le point de commencer. Un sentiment de fascination gonfla en la Reine Blanche. Malgré les mains de la Mort planant au-dessus d'elle, malgré l'inévitabilité de sa fin — Alice ne vacillait pas. Sa détermination brûlait, inflexible, même face à l'oubli. La Reine Blanche leva la main. D'un seul geste — Le rouge et le blanc s'entrechoquèrent. L'énergie jaillit, entrant en collision dans une explosion de volonté pure. Le monde trembla. La réalité elle-même se tordit de manière contre-nature, remodelée non par le destin, ni par le temps — Mais par elles. -Destruction. -Récréation. Le monde autour d'elles fut pris dans un cycle sans fin — mourant, renaissant, mourant, renaissant. Un combat si grandiose, si incompréhensible, que même le temps lui-même ne parvenait à en saisir le début ou la fin. Leur bataille ne faisait que commencer. Et pourtant — La fin du monde était déjà proche. Elle se souvint. Tous ces moments. « Votre Majesté… je peux dormir ici ? » « Hm ? Le lit préparé pour toi est inconfortable ? » « Mmhm… je… je voulais juste dormir avec vous… euh… je peux— » « Viens ici. » « Héhé… » La chaleur de ces instants. Les rires. La douceur. Le sentiment de foyer. Le passé et le présent s'entrechoquaient en elle. Une contradiction tordue d'émotions — bonheur, chagrin, rage, trahison. Une tempête dans son cœur cramoisi. Alice serra les dents sous le poids de la douleur. La pression du combat. Le poids insupportable de tout ce qui lui avait été volé. Sa puissance rencontra celle de la Reine Blanche. Une collision d'opposés. Un monde renaissant dans le chaos, remodelé par leurs existences antagonistes. Et pourtant, au milieu de tout cela — la clarté. Ses yeux s'aiguisèrent. Son esprit s'éclaircit. Elle savait. Elle savait exactement qui était la Reine Blanche. L'être qui avait tué ses amis bien-aimés. L'être qui lui avait volé son enfance. L'être qui l'avait trahie entièrement. Tout avait commencé ce jour fatidique. Le jour où le pouvoir de la Reine Blanche s'était éveillé. Le jour où elle avait anéanti tout ce qu'Alice avait un jour appelé sa famille. Le jour où sa vraie famille était morte. Elle aurait dû être en colère, elle aurait dû haïr cet être blanc jusqu'au plus profond d'elle-même, et pourtant… Alice ne pouvait s'empêcher de ressentir du remords. « Je suis désolée, Mère… » Pour la première fois — elle l'appela ainsi. Un mot qui portait le poids de l'amour. Un mot qui autrefois était chaleureux. Un mot qui maintenant ressemblait à une blessure ouverte. Mère. « Si je n'avais pas hésité… rien de tout cela ne serait arrivé. » Le regret lui déchirait le cœur. Ce passé qu'elle avait fini par détester — un passé où elle avait échoué à agir, un passé où elle avait laissé les choses sombrer dans ce cauchemar. Peut-être si elle avait été plus forte. Peut-être si elle avait été plus rapide. Peut-être si elle avait fait le bon choix ce jour-là. Mais les regrets ne changeraient rien maintenant. Il était trop tard pour réécrire le passé. Mais pas trop tard pour réparer le futur. Un rire doux, presque amer, s'échappa de ses lèvres. « Je sais que je suis un peu en retard, mais… je vais tout réparer, d'accord ? Héhé~ » Son énergie s'embrasa. Alice savait — elle allait mourir. La douleur qu'elle ressentait était sans précédent. Son corps hurlait. Son âme se fissurait. Pourtant, malgré tout — malgré l'agonie insupportable — Elle la refoula. Elle l'enfouit au plus profond d'elle-même. Elle ne pouvait pas se laisser arrêter. Pas maintenant. Pas quand tout en dépendait. Alice inspira profondément. « Tu sais… je l'ai rencontré, en fait, » murmura-t-elle, sa voix plus douce, presque nostalgique. « La personne à qui tu m'as dit que je pouvais faire confiance. Rouge et blanc, c'était ça ? Héhé… je ne comprenais pas à l'époque, mais maintenant, je sais… » Son esprit dériva, des souvenirs traversant le chaos. « Depuis que je l'ai rencontré… tout semblait plus léger. » Une chaleur se répandit dans sa poitrine, quelque chose d'étrange et pourtant familier. « Au début, j'étais sceptique, tu sais ? Je ne comprenais pas comment le simple fait de rencontrer quelqu'un pouvait tout changer. » Ses lèvres s'arrondirent en un petit sourire sincère. « Mais après avoir passé plus de temps avec lui… j'ai compris. » Son cœur se serra — non pas à cause de la douleur, mais à cause de quelque chose de plus profond. « Il n'y avait jamais vraiment besoin d'une raison pour tout… juste laisser les choses suivre leur cours, juste me laisser être… c'était le sentiment le plus agréable que j'aie jamais éprouvé. » Elle ferma les yeux un instant. Et lorsqu'elle les rouvrit, son esprit était clair. Sa détermination — inébranlable. Alice sourit. Alors qu'elle se remémorait le visage d'un certain cadet. « Bien que je sois plus âgée que lui, c'est généralement moi qui finis par être embarrassée et manipulée par lui. Ah, mais bien sûr, j'ai aussi mes chances… » Alice rit doucement, alors même que leurs pouvoirs s'entrechoquaient, l'énergie blanche et rouge se heurtant dans une tempête sans fin. « Enfin, parfois… Tu aurais dû voir son visage quand je l'ai embrassé. Héhé~ C'est un souvenir que je n'oublierai jamais. » Même au milieu du combat, ce souvenir fit palpiter son cœur. « Il est un peu idiot, un peu secret, et un cadet très, très égoïste~ Malgré le destin du monde qui nous disait clairement que nous étions faits l'un pour l'autre, malgré son cœur qui battait déjà pour moi depuis le moment où nous nous sommes rencontrés— » Son sourire vacilla légèrement, mais l'amusement ne quitta pas sa voix. « Il a eu l'audace de sortir avec deux autres femmes avant moi. Tu y crois ? » Un rire aigu s'échappa de ses lèvres, son corps virevoltant en l'air tandis que sa lame rencontrait la force écrasante de la Reine Blanche. « Mais malgré tout… tu y crois ? Je trouve ça mignon, en fait. » Elle soupira, secouant la tête face à sa propre folie. « On dit que l'amour rend aveugle, et maintenant ? Je comprends enfin d'où vient ce dicton… » Son regard s'adoucit alors qu'elle se remémorait lui — celui qui avait tout changé pour elle. « Ah, si tu te demandes à quoi il ressemble — il est vraiment beau. Et son corps… » Elle hésita une seconde, une légère rougeur lui montant aux joues malgré la situation. « S-son corps est vraiment bien musclé et dur… et ép— » Elle toussota, chassant ces pensées embarrassantes avant de perdre complètement le fil. « Bien qu'il exprime rarement ses sentiments extérieurement, voir l'affection profonde qu'il cache en lui… c'était vraiment quelque chose, tu sais ? » Sa voix devint nostalgique, sa prise se resserrant autour de son arme alors qu'elle esquivait un autre coup dévastateur. « Héhé, même le simple fait de me souvenir des moments passés ensemble me donne parfois l'impression d'étouffer — mais dans le bon sens, si tu vois ce que je veux dire. » Et alors qu'elle continuait à déverser son cœur dans ses mots — Leur affrontement s'intensifia encore. « Ah, tu as déjà rencontré Cheshire ? Il a dû devenir encore plus énervant, non ? Tu l'as sûrement déjà puni… bon, il le mérite un peu. » Alice laissa échapper un petit rire, bien qu'il n'y eût aucune véritable gaieté derrière. « Alors vas-y, torture-le encore si tu veux. Comment ose-t-il m'abandonner en pleine crise comme ça, hein ? » Mais même en plaisantant, elle savait — au fond d'elle — que l'être qu'elle avait un jour considéré comme sa mère n'était plus dans le monstre devant elle. Cette réalisation la blessa plus profondément qu'aucune blessure physique. Son cœur se serra, une douleur bien pire que l'agonie brûlante traversant son corps. Pourtant, malgré tout, elle continua d'avancer, affrontant tout avec un sourire. Elle savait pertinemment que le pire était probablement déjà arrivé à Cheshire. Et sans lui pour la guider cette fois… tout semblait désespéré. Pour une fois, elle regrettait même sa voix sarcastique et capricieuse. « …Bientôt, je rejoindrai l'endroit où tu as mis Cheshire… » Sa voix était douce, presque un murmure. « C'est pourquoi, pour que cette réunion soit la plus grandiose possible— » Elle releva la tête, ses yeux brillant d'une détermination farouche. « Je m'assurerai que tu nous rejoignes aussi, Mère. Héhé~ » Son âme se brisait. Mais Alice ne s'arrêta pas. Puisant dans le pouvoir enfoui en elle, les flammes en elle s'embrasèrent en quelque chose de plus. Sa forme changea, sa silhouette autrefois familière enveloppée d'une lumière écarlate écrasante. Ses cheveux flamboyants dansaient sauvagement dans les vents de la destruction, ses yeux cramoisis rivés sur le regard pâle et froid de la Reine Blanche. Le monde trembla alors que son corps se consumait, dévoré par l'énergie intense qu'elle portait. Et alors — Une couronne. Une couronne d'un rouge sang profond se forma au-dessus de sa tête, se posant sur elle comme si elle lui avait toujours appartenu. La réalité elle-même ondula, pliant sous sa volonté. [Reine Rouge] Alice Holloway. « Je t'aime, Riley. » Les mots quittèrent ses lèvres comme un murmure éphémère, emportés par les vents écarlates. Prononçant ses adieux… elle leva les yeux vers les cieux blancs et infinis. Bientôt — Tout serait terminé. ... Alors qu'elle sentait son corps s'écraser au sol, l'impact lui parvint à peine. Le monde autour d'elle se brouilla, mais le ciel au-dessus demeurait douloureusement clair. Des millions de lances blanches — si nombreuses qu'elles semblaient infinies — se formèrent dans les cieux, leur éclat radieux projetant une lueur éthérée sur le champ de bataille. Tels des présages de mort, elles planaient, prêtes à s'abattre et à tout transpercer. C'était comme si le ciel lui-même allait faire pleuvoir du métal et de la destruction sur le monde. Ah… Une pensée fugace traversa son esprit alors que sa conscience luttait pour rester. Elle avait échoué. Un rire amer menaça de lui échapper, mais même cela était impossible maintenant. Comme du verre fragile se brisant, elle sentit quelque chose en elle se rompre. Pourtant, malgré cela, elle ne ressentait aucune douleur. Seule une insensibilité vide. Une partie lointaine d'elle se demanda — est-ce ainsi que l'on ressent la mort ? Cette sensation froide, étrangement réconfortante, de tout être emporté ? Cette seule pensée fit frissonner son corps brisé. Des larmes glissèrent du coin de ses yeux cramoisis, traçant des sillons sur son visage comme des aveux silencieux. Son corps tremblait, sa respiration rauque et faible, du sang tachant ses lèvres à chaque expiration. Elle avait accepté cela. Elle avait accepté sa mort. Elle avait tout accepté — la douleur, la souffrance, la perte. Et pourtant — Elle avait peur. Une peur profonde, primale, lui griffa la poitrine, serrant son cœur. *…Je ne veux pas mourir…* Les mots se formèrent dans son esprit, mais sa voix ne fonctionnait plus. Même si elle criait maintenant, même si elle hurlait, elle savait — Personne ne l'entendrait. Sa vision vacilla, les derniers fils de sa conscience tenant à peine. Et à travers ce brouillard qui s'assombrissait, son regard se leva — Pour rencontrer le regard froid et insensible de la Reine Blanche. Un être hors de sa portée. Une force au-delà de sa compréhension. Un monstre drapé d'un pouvoir pâle et immaculé. Les lèvres d'Alice tremblèrent, son dernier souffle s'échappant comme un murmure fragile. « …Je… suis désolée… tout le monde… » Ses yeux se fermèrent lentement, son corps succombant à l'obscurité. Et alors que ses dernières forces s'évanouissaient — Le ciel trembla. L'air résonna du son perçant des lances qui tombaient. Le monde était sur le point d'être englouti par le blanc — Mais alors — BOOOOOOM !!!! Le rugissement assourdissant d'un impact secoua le champ de bataille, comme un éclair s'abattant des cieux. La force pure de l'impact envoya une onde de choc violente à travers l'air, et pendant un bref instant, tout fut englouti dans une lumière dorée. La vision défaillante d'Alice vacilla, son esprit à peine conscient luttant pour comprendre ce qui venait de se passer. Mais alors que l'éclat aveuglant s'estompait lentement, une silhouette familière émergea. Lui. Il lui tournait le dos, mais il n'y avait pas de doute possible. Peu importe à quel point elle se sentait faible, peu importe à quel point elle était proche de tout perdre, elle ne pouvait pas se tromper. Les lances blanches qui menaçaient de tout effacer — s'étaient brisées. Des fissures de lumière dorée zébrèrent le ciel, et en un instant, les innombrables armes de destruction se désintégrèrent en poussière. Pendant un bref moment surréel, cela ressembla presque à des feux d'artifice — de beaux vestiges éphémères de destruction dispersés dans les cieux. Pourtant, Alice les remarqua à peine. Son regard resta fixé sur le jeune homme devant elle, comme si le monde autour d'eux n'avait plus d'importance. Et puis — il se tourna vers elle. Ses yeux bleus perçants rencontrèrent les siens, inébranlables, résolus. Une douce chaleur familière se répandit dans sa poitrine alors qu'elle voyait le plus léger sourire effleurer ses lèvres. S'agenouillant près de sa forme fragile, il posa doucement sa main sur sa tête. Une chaleur réconfortante inonda son corps brisé, la lumière dorée l'enveloppant comme une étreinte. Sa douleur s'atténua. Son tremblement cessa. Même avec le chaos de la bataille grondant derrière lui, même avec l'ennemi tout proche, il ne se concentra que sur elle. « Désolé d'être en retard, Senior… » Sa voix était calme et douce — apaisante, familière — Et pourtant, sous cette douceur, quelque chose d'autre se cachait. Une froide fureur implacable. Une intention meurtrière glaçante qu'elle ne lui avait jamais connue auparavant. C'était terrifiant. Mais pour Alice — C'était la chose la plus rassurante au monde. Ses lèvres s'entrouvrirent ; sa voix faible — « …Ril— » Puck ! Une sensation vive mais indolore lui frappa la nuque. Sa vision se brouilla, l'obscurité gagnant du terrain. La dernière chose qu'elle vit — -FOOOOSHH !!! Fut sa lumière dorée, s'étendant, dévorant, protégeant. Enveloppant le monde. Et puis — Tout devint noir.